Patrick Hernandez : retour sur son tube « Born to Be Alive »
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Patrick Hernandez a réussi ce que peu d'artistes réalisent, écrire un tube qui peut changer toute une vie. Avec « Born to Be Alive », il n'a pas écrit qu'un tube de l'été mais de tous les étés. Retour sur ce moment fou.
« Born to Be Alive », un dénouement tardif
Patrick Hernandez écrit en 1973 une chanson rock appelée « Born to Be Alive ». Pourtant le futur tube n'est enregistré en version disco que quatre ans plus tard après plusieurs remix par le producteur Jean Van Loo. Il sort en Italie en 1978 avant de débarquer en France l'année suivante. Le morceau connaît rapidement le succès de l'autre côté des Alpes où il est disque d'or puis s'apprête à sortir dans les autres pays d'Europe et du monde.
Patrick Hernandez : un succès mondial
Le chanteur était sur le point d'arrêter la musique lorsqu'il commença à travailler à Mouscron en Belgique avec Jean Van Loo. Quelques mois plus tard son tube squatte la première place du hit-parade français pendant quatre mois à partir de juin 1979, c’est le tube incontournable de l'été. En Angleterre, la chanson se classe dans les charts durant 14 semaines. Mieux encore, aux États-Unis, le single « Born to Be Alive » devient le troisième le plus vendu de l'histoire et l'album éponyme connaît lui aussi une belle carrière. Quatorze pays en tout classent le morceau en tête de leurs ventes dont la Nouvelle-Zélande, le Canada, le Mexique et l'Allemagne.
Des chiffres qui donnent le tournis
Patrick Hernandez connaît avec « Born to Be Alive » une gloire fulgurante. Le tube est cinquante-six fois disque d'or dans le monde et s'est vendu alors à 27 millions d'exemplaires. Dans la folie du moment, le disque s'écoule à 20 000 exemplaires par jour en moyenne. L'artiste est partout, invité dans de très nombreuses émissions de télé consacrées au disco. Dans son livre « Alive » (Éditions Mareuil, 2016), Patrick Hernandez explique que grâce à son tube il gagne quotidiennement entre 800 et 1 500 euros. « Born to Be Alive » reste le tube le plus joué en discothèque à l'heure actuelle.