"Un batteur qui chante", voilĂ comment Phil Collins s'est toujours considĂ©rĂ©. Cela ne l'a pas empĂȘchĂ© de connaĂźtre de grands succĂšs avec ses albums solo, aprĂšs s'ĂȘtre sĂ©parĂ© de Genesis.
Premiers succĂšs en solo
En parallĂšle de son appartenance au groupe Genesis, oĂč il est Ă la fois batteur et chanteur depuis le dĂ©part de Peter Gabriel, Phil Collins poursuit une carriĂšre en solo plutĂŽt prometteuse. Preuve en est la rĂ©ception de son premier album, "Face Value" (1981), qui atteint la premiĂšre place dans les charts britanniques dĂšs sa sortie. En 1982, il publie l'album "Hello, I Must Be Going", qui est deux fois disque de platine en France. Il continue Ă enchaĂźner les succĂšs avec "No Jacket Required"en 1985, qui se paie le luxe d'ĂȘtre six fois disque de platine au Royaume-Uni. La prĂ©sence de Sting et Peter Gabriel comme choristes a sans doute Ă©tĂ© un plus ! En 1989, il bat nĂ©anmoins tous les records avec son album "⊠But Seriously", qui contient ses plus grands tubes : "Another Day in Paradise"ou "Something Happened on The Way To Heaven".
Une suite de carriĂšre en demi-teinte
L'album suivant, "Bot Sides"(1993), le plus intimiste de tous, ne connaĂźt pas le mĂȘme succĂšs planĂ©taire. Il quitte le groupe Genesis Ă l'occasion de la sortie de son sixiĂšme album solo, intitulĂ© "Dance into The Light"(1996), pour se consacrer Ă ses projets personnels. Il faudra attendre six ans pour qu'il publie son album suivant, "Testify", puis encore huit ans pour la sortie de "Going Back", deux disques qui ont connu un succĂšs mitigĂ© par rapport Ă ses prĂ©cĂ©dents albums.