Compositeur de nationalité américaine, Philip Bailey a vu le jour le 8 mai 1951 dans le Colorado. C'est au sein du groupe Earth, Wind & Fire qu'il débute sa carrière musicale en tant que lead vocal.
Philip Bailey est encore aujourd'hui un chanteur de soul music, de R'n'B avec parfois une coloration funk. Artiste ayant plusieurs cordes à son arc, il mêle merveilleusement le jazz et le soul dans son registre.
La rencontre avec Earth, Wind & Fire
Philip Bailey s'intéresse assez tôt à la musique et le jazz devient pour lui son centre d'intérêt principal dans la vie. Lors de ses études supérieures, sa vocation pour ce style de musique le pousse à entrer dans l'orchestre de son université. Il y apprendra à jouer du marimba et du timpani, instruments qui lui permettent d'assouvir sa passion pour la percussion.
La légende raconte que c'est en faisant la tournée des bars qu'il rencontre sa future formation : Earth, Wind & Fire. L'on dit aussi que c'est à l'invitation du leader de ce groupe, Maurice White, que Philip Bailey intègre Earth, Wind & Fire en 1972. Le groupe connaît la gloire depuis ses débuts dans les années 1970.
Philip Bailey remontera en effet le niveau de la musique pop en apportant quelques améliorations au niveau de l'arrangement musical. Remportant à six reprises la récompense suprême du Grammy Awards, Philip Bailey est le talent qui permet à Earth, Wind & Fire de vendre des millions d'albums. Plus de 50 disques qu'il produira avec son groupe sont ainsi sacrés disque d'or et/ou de platine. Il gagne aussi le prestigieux American awards à quatre reprises.
Philip Bailey en solo
En 1982, il se lance dans une carrière individuelle tout en ne quittant pas Earth, Wind & Fire. Il sort son premier opus chez Columbia, intitulé « Continuation ». En 1984, il signe son deuxième opus, « Chinese wall ». Le succès du disque tient surtout à son duo avec Phil Collins. L'un des morceaux de l'opus « Easy lover » devient un tube qui le propulsera vers la célébrité internationale.
En 1986, Philip Bailey sort l'album nommé « Inside out ». Entre-temps, il laisse de côté son registre habituel dans « The wonders of his love », album qu'il signe chez Word Records, en 1985. Il s'adonne au gospel dans cet opus, égal à lui même, c'est-à-dire avec le même talent.
Il réédite l'expérience en 1986 dans l'album « Triumph », signé toujours chez Word Records. En 1989, il se plonge à nouveau dans le gospel via l'album « Family affair ». En 1991, le gospel est encore à l'honneur dans l'album compilation de 1991 « The best of Philip Bailey: A gospel collection », qu'il signe chez Sony.
Les derniers albums qu'il a sorti datent de 2002. « Life and love » qu'il signe chez Import, et « Soul on jazz » produit par Head Up.
Le septième art
Le talent de Philip Bailey ne se restreint pas à l'univers de la musique. L'homme a aussi son mot à dire dans le septième art. Il débute dans le film That's the way of the World.
Toutefois, ce n'est qu'en 1987 que le monde du cinéma et le grand public commencent à le connaître en tant qu'acteur. En effet, Stanley Kubrik lui propose de tenir un rôle dans son nouveau projet de film. Philip Bailey accepte et joue dans Full Metal Jacket. Celui-ci sera le chef-d'oeuvre cinématographique de Kubrick pour le cinéma de guerre.