Richard Anthony

Richard Anthony

Né(e) le : 13/01/1938

Nom de naissance : Richard Btesh

Signe : Capricorne

Genre musical : Rock

Biographie Richard Anthony

Pionnier du rock américain en version française, il fut le grand rival de Johnny Hallyday dans les années 60.

Richard Anthony est le fils d'un industriel turc. Durant les premières années de sa vie, il a du suivre ses parents à travers le monde : l'Egypte, l'Angleterre, l'Argentine, l'Espagne...Un signe prémonitoire de ses succès internationaux.
En1951, il rentre en France et s'inscrit au Lycée Janson de Sailly à Paris.
1956 est une année décisive pour le futur chanteur: son père meurt, sa disparition le pousse à se lancer dans la vie active. Il a 18 ans, le baccalauréat en poche. Il devient représentant en électroménager.

1959, premiers succès

Il enregistre sa voix sur des musiques originales de Paul Anka, qu'il transmet aux dirigeants d'EMI. Sa carrière démarre, nous sommes en 1958. Son premier 45 tours comprend quatre titres dont "You are my destiny" de Paul Anka et "Peggy Sue" de Boddy Holly. Le succès n'est pas immédiat, Richard Anthony est un précurseur du rock en français. L'année d'après, en septembre1959, les ventes commencent à décoller avec "Nouvelle Vague" adaptée d'un titre des Coasters, "The Cool Cats".
Les sixties sont les années des plus grands succès de Richard Anthony , ce seront également celles de sa rivalité avec Johnny Hallyday en terme de suprématie sur le rock français. Deux personnages qui se différencient en tout, si ce n'est dans la qualité de leur oeuvre et dans leur réussite.

L'influence des plus grands artistes

Son talent fut de coller à l'évolution de la musique, notamment outre-atlantique, et de s'inspirer des grands artistes du moment pour composer des tubes qui trouvèrent un public fidèle et nombreux. Ses influences vont des Beatles à Ray Charles et des Rolling Stones à Bob Dylan. Il place des dizaines de titres au sommet des hit-parades français, suisse ou belge : "J'entends siffler le train", "Donne-moi ma chance", "Fich' le camp Jack", "Itsy Bitsy petit bikini", "Et je m'en vais", "Tu parles trop", "A présent tu peux t'en aller", "Ce monde", "Ecoute dans le vent", "Aranjuez mon amour" et bien d'autres.

Une réussite internationale

Fort de sa réussite en France, il saura profiter de l'importance d'une maison de production comme EMI pour lancer des titres à l'étranger avec succès. Il chante en anglais, en allemand, en espagnol et en italien. En 1970, il fonde sa propre maison de production, Tacoun.

Les années 70 et 80 seront celles des excès. Son train de vie est celui d'un Prince du pétrole mais il se fait épingler par le fisc, qui le contraint à payer près d'un milLion de francs sous 48 heures. Il ne peut pas verser une telle somme, il est donc envoyé en prison. Il en sortira rapidement pour s'expatrier aux Etats-Unis, à Los Angeles. Il fera des allers-retours entre la France et les Etats-Unis pour finalement se poser à Cannes.

En 1993, EMI sort "L'Intégrale 1958-1970", comprenant dix CD. L'année d'après, il publie ses mémoires sous le titre de "Il faut croire aux Etoiles" (Ed. Michel Laffont).

En 1996, il réenregistre ses tubes pour la France mais aussi pour l’Espagne avec l’album "Sentimental". Il revient à nouveau en 2006 avec les tournées "Âge tendre et Têtes de bois" et pour l'an 2009 il veut sortir un nouvel album.

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