Paru en 1979 puis adapté au cinéma en 1982 par Alan Parker, "The Wall" est un des disques mythiques de l'histoire du rock, porté par des tubes tels que "Another Brick in the Wall", "Comfortably Numb" ou "Mother".
Ce double-album concept raconte la vie d'un anti-héros, Pink, qui, dès l'enfance, construit un mur imaginaire autour de lui pour se protéger de l'oppression de sa famille et de l'école.
Devenu rock star, Pink sombre peu à peu dans la folie au point de se prendre pour un dictateur fasciste, avant de se révolter et de détruire son propre mur.
Un mur entre Roger Waters et son public
L'histoire veut que l'album ait été inspiré à Roger Waters par un incident survenu lors d'un concert de Pink Floyd à Montréal en 1977.
De plus en plus exaspéré par le comportement des fans lors des shows, le bassiste crache sur l'un d'entre eux. De là lui vient l'idée de "The Wall" : construire un mur entre le groupe et son public.
Après son départ de Pink Floyd en 1985, Roger Waters a conservé le droit de jouer "The Wall", dont il a été le principal créateur.
Il y a trois ans, l'ancien bassiste a décidé de remonter une version actualisée du spectacle, qui n'avait été joué qu'à une poignée de reprises.
Profitant des avancées technologiques, Roger Waters a créé un spectacle époustouflant, dont la version en salles (jouée quatre fois à Paris-Bercy en 2011) a été vue par 3,3 millions de personnes dans le monde.
Le spectacle a encore été repensé pour la tournée des stades. Celle-ci s'achèvera ce samedi à Saint-Denis où 15 jeunes de Saint-Ouen viendront rejoindre Roger Waters pour "Another brick in the Wall".
Polémiques
Si le Britannique, qui vient de fêter ses 70 ans, n'a rien changé à la musique et aux paroles de "The Wall", le contexte a évolué.
"Les concerts que je fais aujourd'hui sont plus politiques et polémiques que les spectacles que je faisais avec Pink Floyd dans les années 70-80", a confié le musicien à TF1.
Sur scène, Roger Waters dénonce notamment la guerre et ses ravages, projetant des photos de victimes de conflits, dont celle de son père, tué pendant la Seconde Guerre mondiale.
A Sofia, le musicien a apporté son soutien aux manifestations antigouvernementales, à Bucarest il a rendu hommage à des vétérans d'Afghanistan et d'Irak.
A Berlin, où il a joué un concert très symbolique dans le stade construit par les nazis pour les jeux Olympiques de 1936, il s'est élevé contre un projet immobilier menaçant les vestiges du mur.
Avec Relaxnews
Ce double-album concept raconte la vie d'un anti-héros, Pink, qui, dès l'enfance, construit un mur imaginaire autour de lui pour se protéger de l'oppression de sa famille et de l'école.
Devenu rock star, Pink sombre peu à peu dans la folie au point de se prendre pour un dictateur fasciste, avant de se révolter et de détruire son propre mur.
Un mur entre Roger Waters et son public
L'histoire veut que l'album ait été inspiré à Roger Waters par un incident survenu lors d'un concert de Pink Floyd à Montréal en 1977.
De plus en plus exaspéré par le comportement des fans lors des shows, le bassiste crache sur l'un d'entre eux. De là lui vient l'idée de "The Wall" : construire un mur entre le groupe et son public.
Après son départ de Pink Floyd en 1985, Roger Waters a conservé le droit de jouer "The Wall", dont il a été le principal créateur.
Il y a trois ans, l'ancien bassiste a décidé de remonter une version actualisée du spectacle, qui n'avait été joué qu'à une poignée de reprises.
Profitant des avancées technologiques, Roger Waters a créé un spectacle époustouflant, dont la version en salles (jouée quatre fois à Paris-Bercy en 2011) a été vue par 3,3 millions de personnes dans le monde.
Le spectacle a encore été repensé pour la tournée des stades. Celle-ci s'achèvera ce samedi à Saint-Denis où 15 jeunes de Saint-Ouen viendront rejoindre Roger Waters pour "Another brick in the Wall".
Polémiques
Si le Britannique, qui vient de fêter ses 70 ans, n'a rien changé à la musique et aux paroles de "The Wall", le contexte a évolué.
"Les concerts que je fais aujourd'hui sont plus politiques et polémiques que les spectacles que je faisais avec Pink Floyd dans les années 70-80", a confié le musicien à TF1.
Sur scène, Roger Waters dénonce notamment la guerre et ses ravages, projetant des photos de victimes de conflits, dont celle de son père, tué pendant la Seconde Guerre mondiale.
A Sofia, le musicien a apporté son soutien aux manifestations antigouvernementales, à Bucarest il a rendu hommage à des vétérans d'Afghanistan et d'Irak.
A Berlin, où il a joué un concert très symbolique dans le stade construit par les nazis pour les jeux Olympiques de 1936, il s'est élevé contre un projet immobilier menaçant les vestiges du mur.
Avec Relaxnews