Les débuts de Sting dans la musique... et le cinéma
Pour Gordon Matthew Thomas Sumner, alias Sting, tout commence dans les années 70. Après une enfance et une adolescence classiques sans formation artistique particulière, le jeune homme découvre la guitare, le piano et plusieurs autres instruments, qu'il apprend à maîtriser seul. Il se forme également de manière autodidacte au solfège et intègre, au début des années 70, un groupe de jazz : The Phoenix Jazzmen. En parallèle de son travail d'instituteur, Sting se produit le soir dans les bars et sur les scènes de sa région.
En 1976, il se fait remarquer par Stewart Copeland, qui lui propose de former un nouveau groupe à trois. C'est la naissance du légendaire groupe The Police, qui mènera Sting au rang de star mondiale et précédera sa carrière solo. The Police est un énorme phénomène, et Sting se découvre en parallèle des talents d'acteur. En 1979, il décroche son premier rôle au cinéma dans l'opéra rock "Quadrophenia".
Une dizaine de films dans les années 80 pour Sting
La vie artistique de Sting se poursuit dans les années 80 entre musique et acting. Superstar du groupe The Police, le chanteur engagé est aussi très sollicité au cinéma, et joue dans une dizaine de films entre 1980 et 1990. Son parcours assez éclectique comprend divers rôles plus ou moins importants, de la tête d'affiche au rôle secondaire, dans des longs-métrages de styles et nationalités différents. En 1980, on le retrouve par exemple dans "Radio On", un "road-trip movie" britannique en noir et blanc où il obtient un petit rôle. Deux ans plus tard, Sting apparaît dans le film dramatique "Pierre qui brûle" de Richard Loncraine, où il incarne l'un des personnages principaux. Ce film a été salué par la critique et a remporté plusieurs prix. En 1984, Sting joue dans "Dune", film de science-fiction de David Lynch, basé sur le roman du même nom. Il change une nouvelle fois de registre en 1985, en jouant cette fois dans un film d'horreur : "La Promise" de Franc Roddam. Il y incarne le baron Charles Frankenstein, et est en tête d'affiche. Le film ne rencontrera toutefois que peu de succès auprès du public. Entre 1985 et 1988, le chanteur-acteur apparaît dans quatre autres films : "Plenty" aux côtés de Meryl Streep, l'œuvre italienne "Giulia e Giulia", "Un lundi trouble" de Mike Figgis, ainsi que "Les Aventures du baron de Münchhausen" en 1988.
Des années 90 à 2020 : le double parcours artistique de Sting
En plein dans sa carrière musicale solo après la séparation de The Police en 1985, Sting poursuit son double parcours artistique tout au long des années 90. Il apparaît dans beaucoup moins de films qu'au cours de la décennie précédente. On le retrouve tout de même dans "The Grotesque" en 1995, dans "Arnaques, Crimes et Botanique" en 1998, ainsi que dans plusieurs séries télévisées, dont "Capitaine Planète" en 1990. Enfin, dans "Les Simpsons" en 1992, il double son propre personnage dans l'épisode 13 de la saison 3.
La carrière de comédien de Sting s'essouffle dans les années 2000, bien qu'il soit toujours ponctuellement présent sur petits et grands écrans. Il joue majoritairement son propre rôle, comme dans "Ally McBeal" en 2001, "Christmas in Rockefeller Center" en 2006, "Bee Movie" en 2007, "Little Britain USA" en 2008, ainsi que "Zoolander 2" en 2016 et "Kaamelott" en 2020.
