The Doobie Brothers est un groupe de rockers
américain né à San Jose, Californie, États-Unis en 1970. Formé
initialement par le grand Tom Johnston avec John
Hartman, le groupe connaîtra la victoire avec leur album des
années 1970 « Minute by minute ».
Introduite au Vocal Group Hall of Fame en 2004, la formation a signé
des standards du classic rock comme « Listen to the music
» et « What a fool believes ».
Les débuts avec Tom Johnston
Sous l'impulsion de Skip Spence du groupe de rock Moby
Grape, le batteur John Hartman et
l'auteur-compositeur, guitariste et chanteur Tom Johnston
forment le noyau de The Doobie Brothers en 1969.
Les deux musiciens tentent quelques expériences avec différents
line-ups et se produisent à San Jose. En 1970, ils font équipe avec le
bassiste Dave Shogren ainsi que le chanteur,
guitariste et auteur-compositeur Patrick Simmons et
deviennent The Doobie Brothers.
Les musiciens se produisent dans les clubs californiens et commencent à
attirer l'attention du public local. En peu de temps, ils deviennent
récurrents au Chateau Liberte, lieu favori des motards sur les
montagnes de Santa Cruz.
Pour la qualité de leur musique, le groupe de rock ne tarde pas à
signer avec Warner Bros Records. Leur premier album empreint de country
fut un échec mais l'opus « Toulouse street » de
1972 composé de standards de classic rock comme « Jesus is
just alright » et « Listen to the music »
leur assure la reconnaissance du public.
A la suite de ce premier exploit, le groupe n'arrête pas de donner des
concerts. À la fin de 1974, la santé de Tom Johnston
commence à se dégrader en raison de leurs nombreux déplacements.
Toutefois, il arrive à réaliser l'album de 1975 « Stampede »
avec le groupe.
D'ailleurs, l'opus est marqué par sa version du hit de Motown « Take
me in your arms ». Seulement lors de la tournée
promotionnelle de « Stampede », l'état de santé de Tom
Johnston était tellement précaire qu'il a du être hospitalisé
d'urgence.
Pour combler le vide, The Doobie Brothers recrutent
le chanteur, auteur-compositeur et claviériste Michael
McDonald.
« Minute by minute », le signe de la victoire
Sans Tom Johnston, The Doobie Brothers
se tournent vers Michael McDonald pour contribuer à
l'écriture et la composition de leurs morceaux. Aussi le son de leur
musique va radicalement Change r comme le témoigne leur LP de 1976 « Takin'
it to the streets » et leur album de 1977 « Livin'
on the fault line ».
Pour promouvoir ce dernier, le groupe se produit dans le show de PBS
Soundstage et apparaît dans la comédie télévisée « What's
Happening!! ». Entre temps, Tom Johnston
réapparaît mais se tourne de plus en plus vers une carrière solo.
Après presque une décennie d'existence et avec sept albums à leur
actif, The Doobie Brothers grimpent les marches de
la victoire avec le succès de leur album de 1978 « Minute by
minute ».
L'opus passe 5 semaines au sommet des charts et domine les émissions de
radio pendant deux ans. La pièce éponyme a reçu un Grammy pour la
performance vocale du groupe et l'opus fut sacré Album de l'année.
Le single de Michael McDonald « What a
fool believes » co-écrit avec Kenny Loggins
fait également un énorme carton et permet au duo de remporter un Grammy
Award. Seulement, le triomphe de « Minute by minute
» coïncide avec la quasi-dissolution du groupe qui réalise malgré tout
l'album « One step closer » en 1980.
Le LP contient la pièce du US Top 10 « Real love »
mais n'arrive pas à atteindre l'exploit de « Minute by minute
». A la fin de 1981, Patrick Simmons
quitte le groupe et Michael McDonald s'apprête à
une carrière solo.
The Doobie Brothers décident alors de se séparer et
présentent leur concert d'adieu au Greek Theater de Berkeley en 1982.
D'album en album
The Doobie Brothers se retrouvent brusquement au
début de 1987 pour un concert, en faveur des anciens combattants du
Vietnam. Le concert aboutit à une tournée dans 12 villes américaines et
européennes et le succès des retrouvailles a suscité des discussions
sur la reconstitution du groupe.
Décidés à recommencer, les musiciens signent avec Capitol Records et
réalisent leur album en or « Cycles » en 1989 avec
le single du US Top 10 « The doctor ». Deux ans
plus tard, le groupe enchaîne avec « Brotherhood »
qui malheureusement ne produit aucun effet majeur.
1992 voit le départ de John Hartman et une brève
interruption de la carrière du groupe qui réémerge en 1993. En 1995, The
Doobie Brothers renouent avec Michael McDonald
qui contribuera à la réalisation de leur double album live de 1996 « Rockin'
down the highway: the Wildlife concert ».
En 1999, Rhino Records publie le premier coffret du groupe intitulé « Long
train runnin': 1970-2000 » avec des pièces remasterisées de
leur riche répertoire. Le coffret est suivi l'année d'après par l'album
aux styles variés « Sibling rivalry » qui suscite
une polémique sur l'approche musicale du groupe.
Trois autres albums sont dans les bacs entre 2001 et 2004, à savoir « On
our way up », « Divided highway » et « Live
at wolf trap ». Les compilations « Greatest hits »
et « Doobie's choice » paraissent également
pendant la même période.
En 2009, The Doobie Brothers annoncent leur projet
de collaboration avec leur producteur d'antan Ted Templeman
pour la réalisation d'un nouvel album.