À l'origine, le groupe s'appelait The Human Beingz avant de Change r en The Human Beinz.
Groupe de rock and roll, le collectif est composé à ses débuts dans les années 60, par Gary Coates à la batterie, Mel Pachuta à la basse ainsi que Dick Belly, et Ting Markulin à la guitare.
Rois de l'interprétation
Le son de The Human Beinz s'apparente à une nouvelle vague de rock parue vers les années 60, le frat rock. Ce dernier est ainsi considéré comme le précurseur du rock garage ainsi que le punk rock.
L'aventure de The Human Beinz débute en 1964 sous le nom The Premiers à Youngstown, Ohio. Dans ses premières années, The Human Beinz reprend les Chanson s de Bob Dylan , The Who, The Yardbirds ou encore Them.
Le groupe s'est surtout fait connaître grâce à leur interprétation de la Chanson « Gloria » de The Shadows Of Knight. Entre temps, le batteur du groupe est remplacé par Mike Tatman.
« Nobody but me »
En 1967, ils décrochent un contrat auprès du label Capitol Records qui leur permet de sortir leur premier single « Nobody but me ». C'est à cette époque que la bande, alors nommée The Human Beingz devient The Human Beinz, leur label ayant oublié le « g ». Notons que la version originale est sortie en 1963 par le groupe de R'n'B et funk, The Isley Brothers .
L'interprétation de The Human Beinz reçoit un accueil chaleureux de la part du public tel que le single se classe à la 8e place du Billboard pop singles chart.
Par la suite, la même Chanson est reprise par de nombreux autres artistes tels Lenny Kaye, George Thorogood and the Destroyers ou encore le groupe français The Dogs.
Au pays du soleil levant
Suivant le succès de « Nobody but me », le groupe s'empresse de sortir un album également intitulé « Nobody but me ». Extrait de cet album, le single « Turn on your love light » paraît peu de temps après mais laisse le public américain de marbre.
Par contre, de l'autre coté du Pacifique, au Japon, « Turn on your love light » arrive à la première place des charts.
Jouissant d'une grande popularité au Japon, The Human Beinz décide de sortir un nouvel album « Evolutions » contenant le titre « Hold on baby ». Malgré ce nouveau succès, les membres de The Human Beinz montrent une lassitude qu'au bout d'une tournée japonaise, ils décident de se séparer.
En 1968, ils sortent un ultime album, « Live in Japan » qui comprend une vingtaine de titres dont « The pied piper », « Mr Soul », « Two of a kind » ainsi que leurs plus grands succès.