Tony Lee, Anthony Leedham Lee de son vrai nom, était
un pianiste de jazz britannique.
Il est né le 23 juillet 1934 à Londres, à Whitechapel et est mort le 9
mars 2004 après avoir vécu près de 40 années de carrière musicale.
Sur les pas de grands artistes
Depuis sa jeunesse, Tony Lee développe un intérêt
particulier pour l'univers musical, dont singulièrement celui du jazz.
Entièrement autodidacte, il commence par reproduire les oeuvres de Art
Tatum, de Errol Garner et de Oscar
Peterson.
Il trouve facilement sa propre voie et son propre style au coeur des
sons, du jazz standard fusionné avec des ballades pop, soufflé par une
brise de soul et de blues.
Vers le début des années 60, Tony Lee fait la
rencontre de sa femme Olga Lee. Au cours de la même
période, il commence également à jouer dans plusieurs clubs de jazz et
se construit une grande réputation.
Il se forge ainsi une renommée considérable qui va lui ouvrir les
portes des collaborations avec de nombreux artistes de renom, si l'on
ne cite que Tony Ar Cher , Tommy Whittle, Terry Smith, Dick
Morrissey, Tubby Hayes, Phil Seamen ou encore Eddie
Gomez.
Les années 60
Les collaborations entre Phil Seamen et Tony
Lee se confirment. En 1968, les deux artistes, accompagnés de
Tony Ar Cher , décident d'enregistrer un premier album
qu'ils baptisent « Phil Seamen now...live! ».
Minutieusement arrangé, l'opus fait immédiatement du bruit dès sa
sortie. Un succès qui sera suivi lors de la même année par celui de
l'album « Phil Seamen meets Eddie Gomez »,
également fruit d'une grande collaboration musicale.
Le titre « Who's afraid of the big bad wolf »
gagne particulièrement le coeur du public et parvient à lancer le
pianiste sous les projecteurs internationaux.
Au cours de la même période, Tony Lee s'aventure
également à caresser le monde du cinéma. En 1969, il apparaît dans le
film de Peter Sellers intitulé « The magic
christian » aux côtés de Tony Ar Cher .
Sa carrière cinématographique va pourtant se limiter à quelques petites
apparitions.
En solo
Inspiré, Tony Lee décide de sortir ses propres
titres vers le début des années 70. En 1971, il sort son premier album
baptisé « Electric piano ». Un premier pas en solo
qui sera classé parmi les plus grandes oeuvres jazz de l'époque.
Après ce premier opus à succès, Tony Lee va
enregistrer plusieurs albums en solo. En 1976, il sort un deuxième
album intitulé « Tony Lee trio » également
accueilli avec de grandes acclamations et « Street of dreams »,
un troisième album qui fait sa sortie en 1979.
Il sort aussi « Hey there » en 1992 et « The
Tony Lee trio live at the station » en 2002.
Au cours de sa carrière, Tony Lee a également joué
dans le collectif The Best of British Jazz dans les
années 70 et a participé à l'enregistrement de deux albums, dont un
album éponyme.
Il a également collaboré avec le chanteur Rio Roberts
à l'aube du XXIe siècle, avant de décéder d'un cancer en 2004.