Le groupe Wang Chung est né en 1979 lorsque les trois musiciens Jack Hues, Nick Feldman et Darren Costin se rencontrent en Angleterre, dans la ville de Londres.
S’étant rendus compte qu'ils avaient la même passion pour le genre de musique qu'est le new wave, ils décident de former leur propre groupe.
Une décision qui va inscrire leurs noms dans l'univers musical.
La petite histoire
Jack Hues, Jeremy Ryder de son vrai nom, est né le 10 décembre 1954 à Gillingham dans le Kent.
Vers la fin des années 70, il rencontre le guitariste Nick Feldman, né le 1er mai 1955 à Londres.
Amoureux du même genre de musique, les deux artistes décident d'aller plus loin et forment en 1978 le groupe Intellektuals avec Paul Hammond et Bud Merrick. La formation ne tient que pendant une année.
Après la séparation du groupe, Jack Hues et Nick Feldman décident de poursuivre leur carrière musicale ensemble et fonde les 57 Men avec le chanteur et claviste Simon Campbell Gregory Glenn, le batteur Darren Costin et le bassiste Leigh Gorman.
Tout comme ce fut le cas avec les Intellektuals, le groupe se sépare après une année.
Les trois musiciens Darren Costin, Jack Hues et Nick Feldman décident alors de former leur propre groupe vers le début des années 80 et le baptisent Huang Chung.
Dès sa première année de formation, le groupe signe chez la maison de disques 101 Records et sort son premier titre « Baby I'm Hu-man » sur une compilation 101 albums du label.
En 1981, Huang Chung quitte 101 Records et signe chez Arista Records. Il sort un premier album éponyme en 1982.
Wang Chung
Vers la fin de l'année 1982, le manager de Huang Chung, David Massey Arista, décide de se séparer du groupe.
Le groupe signe alors chez la maison de disques Geffen Records. Dès la signature du contrat, le nouveau label recommande aux Huang Chung de Change r leur nom pour mieux atteindre la scène internationale.
Huang Chung devient alors Wang Chung.
En 1984, le groupe sort son deuxième album intitulé « Point on the curve ». Un mélange de rythme rock et de sons new wave.
L'opus, dont particulièrement les deux titres « Dance hall days » et « Don't let go », séduit facilement le public.
« Don't let go » atteint le 38è rang dans les charts américains. Quant à « Dance hall days », le tube gagne la 16è place dans les tops américains et la 21è dans ceux du Royaume Uni.
Un moment de succès qui ouvre de nouvelles portes au groupe.
En 1985, Wang Chung est invité par le grand réalisateur William Friedkin pour réaliser l'univers musical de son film « To live and die in LA ».
À ce titre, ils sortent quelques singles qui sont accueillis avec succès. Le tube « To live and die in LA » arrive même à rester dans les Top 40 américains pendant presque un mois.
Ces titres vont constituer le troisième opus du groupe.
À deux
Après un extraordinaire succès, le groupe est orphelin de Darren Costin vers le milieu de l'année 1985.
Les deux membres restants du groupe, Nick Feldman et Jack Hues, n'abandonnent pas pour autant et décident de faire appel aux talents de Peter Wolf pour la batterie.
Un an plus tard, en 1986, le quatrième opus de Wang Chung, « Mosaïc », fait son apparition.
Le titre « Everybody have fun tonight » gagne particulièrement le coeur des fans et atteint un rang prestigieux de 2è dans les tops américains.
Un triomphe qui ne sera plus au rendez-vous avec le cinquième album du groupe, intitulé « The warmer side of cool », qui ne sort qu'en 1989.
Après l'échec de cette dernière sortie, Wang Chung se sépare vers le début des années 90. C'est seulement 8 années plus tard, en 1997, que le groupe retourne sous les feux des projecteurs avec Jack Hues et Nick Feldman.
Un retour qui est marqué par la sortie d'une compilation baptisée « Everybody Wang Chung tonight: Wang Chung's greatest hits » qui regroupe les meilleurs tubes de la formation.
Cette sortie inattendue est ensuite suivie par celle d'une nouvelle compilation en 2002, intitulée « 20th Century Masters - The Millennium Collection: The Best of Wang Chung ».
Depuis ces deux opus, Wang Chung ne quitte plus la scène et prend part à plusieurs événements culturels, si l'on ne cite que le fameux Regeneration 80's Tour 2009.