Alors qu’il fêtera cette année ses 85 ans, Guy Béart a annoncé à l’AFP son intention de prendre sa retraite pour de bon. Il remontera ainsi sur scène ce samedi 17 janvier pour ce qu’il assure être son « tout dernier » concert, quinze ans après sa série de représentations à Bobino. « J’ai voulu ça comme un coup de chapeau avant de partir dans l’autre monde », a-t-il expliqué à propos de cette soirée d’adieu qui se déroulera à Paris, à l’Olympia.
Un duo avec sa fille
Au menu, un concert en toute simplicité avec un petit orchestre, « dirigé par un vieux complice à moi, Roland Romanelli, qui a beaucoup joué avec Barbara », raconte-t-il. « On va chanter avec le public en première partie, ils connaissent pratiquement toutes mes chansons. En deuxième partie, il va y avoir de grands artistes contemporains, plus jeunes que moi, qui vont venir chanter avec moi », ajoute Guy Béart, annonçant ainsi des duos avec sa fille Emmanuelle Béart, mais aussi Julien Clerc et Patrick Sébastien, avec une possible présence d’Alain Souchon et Laurent Voulzy, dont il attend encore les réponses.
50 ans de poésie
Si son dernier album, « Le meilleur des choses », remonte à 2010, cela fait plus de cinquante ans que cet amoureux des mots alimente la chanson française de ses ritournelles, à l’instar de « L’eau vive » et « Qu’on est bien ». Auteur-compositeur-interprète, Guy Béart a également écrit pour Zizi Jeanmaire, Juliette Gréco, Yves Montand, Maurice Chevalier ou encore Tino Rossi, mais aussi sorti sa plus belle plume pour coucher sur le papier « L’espérance folle », livre racontant le cancer par lequel il fut frappé dans les années 70 et qui lui a valu le prix Balzac. En 1994, c’est pour sa contribution à la musique qu’il était récompensé : il s’est ainsi vu décerner la Grande médaille de la Chanson française par l’Académie française.
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