U2, Queen, Led Zeppelin, Mick Jagger, Paul Mc Cartney, Bob Dylan, Tina Turner… Ils étaient tous là. Le 13 juillet 1985, simultanément au stade de Wembley à Londres et au JFK Stadium de Philadelphie, tout ce que la planète pop et rock comptait comme vedettes se retrouvaient sur la scène du fameux Live Aid. Un show phénoménal qui allait marquer des millions de téléspectateurs. Ce double concert organisé par Bob Geldolf faisait suite au succès des singles caritatifs « We Are The World » enregistré par le collectif d’artistes américains USA for Africa, et à celui de leurs homologues britanniques du Band Aid « Do They Know It’s Christmas ».
Des réunions et des révélations
Ce show fut l’occasion de rencontres musicales étonnantes. Led Zeppelin rejouait pour la première fois ensemble depuis des années, de même que Crosby Stills Nash & Young. Dire Straits se produisait en compagnie de Sting, Keith Richards, Ron Wood et Bob Dylan proposaient eux un trio au sommet. Si Queen ou Mick Jagger en duo avec Tina Turner ont donné des prestations fantastiques, c’est celle de U2 qui allait marquer les esprits, Bono descendant au devant de la foule et dépassant ainsi le temps imparti à son groupe. Quand à Phil Collins, il a marqué l’événement d’une manière hors norme : après une prestation à Londres, il a rejoint Philadelphie en Concorde pour s’y produire également.
Des absents de marques
Malgré la présence des plus grandes stars, dont la toute jeune Madonna, le show compta quelques absents de marque. Pour des raisons différentes, ni Michael Jackson, ni Prince, ni Bruce Springsteen ou encore Eurythmics ne furent au programme de ce jour historique. Un show qu’il faudra attendre 20 ans pour visionner en DVD. Ce concert donna naissance à d’autres événements similaires dans les décennies suivantes. Mais l’enthousiasme et le prestige de ce Live Aid du 13 juillet 1985 n’ont jamais pu être égalés.