Une très vive émotion
L'émotion est immense, à la mesure de la popularité de l'auteur de Comme d'habitude. Plusieurs dizaines de fans, souvent de très jeunes filles, se rassemblent devant son immeuble à Paris, où camperont deux jours durant quelque 200 personnes.
Les fans "offrent le visage du désespoir, ou de l'hystérie, ou les deux", rapporte ainsi une dépêche de l’époque. "Les yeux rouges, ils sont assis par terre, des barricades les entourent et ils pleurent. Ils se précipitent dans les bras les uns des autres", continue le reporter. "Une jeune fille se jette même dans la Seine depuis le Pont du Garigliano tout proche - heureusement récupérée par les passants".
Une mort à peine croyable
Tout bêtement, Claude François a voulu rectifier une applique de guingois au-dessus de sa baignoire au sortir de la douche. L'électricien était bien passé la réparer, mais personne n'avait pris le risque de réveiller le maître en le laissant accéder à la salle de bains.
Le premier pompier arrivé sur place, le sergent Jacquinot, est intervenu dix minutes après la décharge mortelle. Il est même parvenu à ranimer brièvement le chanteur, qu'il n'avait pas identifié en arrivant dans ce corps inanimé, gisant nu et mouillé sur la moquette.
Les obsèques de Claude François ont lieu le mercredi suivant. Le jour-même sort le nouveau 45 tours du chanteur, Alexandrie, Alexandra.