Le Golf-Drouot : le club qui a révélé de nombreux talents
Le Golf-Drouot était un passage obligé des années yé-yé. Certains iront même jusqu’à dire que c’est en ces lieux que le rock français a vu le jour. D’ailleurs, il est aussi appelé le "Temple du Rock". Ce club du 9e arrondissement a vu passer sur sa scène tous les plus grands noms du rock, à commencer par l'indétrônable roi, Johnny Hallyday. Il n’était pas encore connu quand il a fait ses premiers pas au Golf-Drouot. Il y a interprété ses premiers titres comme "Noir, c’est Noir", et a côtoyé d’autres grands noms de l’époque, dont Eddy Mitchell, son grand ami et autre grand rockeur, interprète du fameux "Couleur menthe à l’eau". Ce dernier était alors coursier dans le quartier, et passait ses soirées dans la célèbre discothèque. Pour l’anecdote, il y avait bien un golf, ou plus exactement un mini-golf au 1er étage du bar. Ces chanteurs ne sont pas les seuls à avoir fréquenté ce lieu, Jacques Dutronc y a aussi fait ses armes. Et de nombreux autres encore, dont un grand nom de la pop et du rock anglais, David Bowie ! Et oui, même lui ! Le Golf-Drouot est resté un endroit cher au cœur de ces grands artistes jusqu’à sa fermeture au début des années 80.
Le Gibus : le haut lieu du rock et du métal
Le Gibus est une salle de concert parisienne en activité depuis 1967. Et elle n’est pas en reste. En son sein se sont produits des groupes de renom que le public français connaît bien. Le Gibus est une des premières scènes foulées par le groupe Téléphone. On les imagine très bien interpréter "Hygiaphone" dans ce lieu culturel du 11e arrondissement. La salle a aussi vu défiler des groupes punk. Et, d’ailleurs, c’est ce qui lui a permis d’être choisie pour tourner une des scènes de "Tchao Pantin" avec Coluche. Cette salle de spectacle, qui s’est surtout démarquée dans les milieux du rock et du métal, voire du death metal, est aujourd’hui très éclectique, et accueille des groupes de tout acabit. Mais, sa préférence reste les groupes de rock.
Le Rose Bonbon : un sanctuaire éphémère du rock et de la new wave
Le Rose Bonbon n’a pas survécu longtemps. Mais, en à peine 10 ans, il est devenu une véritable référence pour tous les rockeurs des années 70 et 80. À l’instar du Golf-Drouot, il était un incontournable du milieu. Aussi basé dans le 9e, de nombreux interprètes français et anglais y ont fait un saut. Parmi les plus fameux, deux groupes qui appartenaient à la mouvance new wave et punk s’y sont produits, Indochine et les Rita Mitsouko. À cette époque, ils étaient au début de leur gloire. Indochine travaillait sur ses deux premiers albums "L’Aventurier" et "Le Péril jaune". Les chanceux qui fréquentaient le Rose Bonbon ont dû vivre des moments inoubliables. Quant aux Rita Mitsouko, ces années correspondent à l’époque de la sortie de leur album éponyme et du fameux "Marcia Baïla". Qui n’aurait pas rêvé de participer à une de ces soirées mythiques !