On avait laissé Lola Lennox en duo avec sa mère, Annie, sur le tube d’Eurythmics, "There must Be Angel". Un an plus tard, la fille ainée de la star écossaise sort son premier EP, un mini-album incluant cinq titres de bonne facture qui n’est pas sans rappeler l’inspiration des interprètes de "Sweet Dreams".
Histoire peut-être de faire un clin d'oeil au tube incontournable du duo, la jeune trentenaire a choisi d'intituler son album "Dreamer". Le single éponyme donne un bon aperçu de la filiation artistique avec Annie Lennox, que ce soit dans la progression de la chanson, les variations, l’utilisation des aigus ou certains gimmicks propres à son illustre mère qui coproduit cet EP éclectique aux influences pop et soul, à l’image du titre "Hourglass".
"C'est inspirant pour moi d'être témoin de ça"
"J'ai beaucoup appris en observant ma mère, comment elle voit la musique et comment les idées musicales lui viennent. J'en apprends plus sur la finition des chansons (…) comme les petites choses qui lui donnent de la vie, de la couleur et des sons. Elle a des idées qui lui viennent à l’oreille. C'est inspirant pour moi d'être témoin de ça", expliquait la chanteuse au magazine Glamour en septembre dernier.
Pour l’anecdote, Lola Lennox n’est pas la seule "descendante" d’Eurythmics à s’illustrer dans la chanson. Kaya Stewart, la fille de Dave Stewart, l’autre pilier du groupe, vient également de présenter au public ses créations musicales en participant au télécrochet américain "American Idol". Et le jury de l’émission a eu une belle surprise lors de la première audition de la jeune artiste qui était accompagnée d’un guitariste un peu spécial pour l’occasion… son père. Manifestement, la relève est assurée.