Adulé par ses fans qui le guettent depuis ses sorties de concerts jusqu'à l'épier à son domicile parisien du boulevard Exelmans (75016), Claude François révélé avec la vague yéyé, aura été idolâtré.
Un statut, qu'il a toujours balayé de la main parce que trop lourd à porter, qui ne se dément pourtant pas plus de trente après sa disparition (11 mars 1978).
Son ancienne demeure, Le Moulin de Dannemoins, est devenue un lieu de pèlerinage, sa vie était encore récemment portée à l'écran (« Cloclo » de Florient Emilio Siri) et ce, en dépit d'une presse qui l'a souvent raillée pour la gestion et le côté marqueté de son image (le magazine Poduim, la maison de disques Flèche ou encore un parfum et une agence de mannequinat).
Ecoutez cette interview vérité de l'interprète d' « Alexandrie, Alexandra ».
Nous sommes en 1963, les caméras suivent une star épuisée physiquement par une tournée marathon mais qui n'en porte pas moins un regard aiguisé, réaliste sur sa notoriété.
Claude François Forever
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« Cette année-là », 1978, le 11 mars 1978, Claude François disparaît. Stupeur, effroi, incrédulité… Les fans sont plongés dans une tristesse incommensurable et depuis « C’est la même chanson », le mythe de Claude François perdure toujours.