Daniel Balavoine fait partie de ces chanteurs de légende que petits et grands connaissent toujours aujourd’hui. 30 ans après sa mort, ils sont nombreux à connaître par coeur les paroles de « Sauver L’amour » ou « Tous les cris les S.O.S ». Sa mort tragique dans un accident d’hélicoptère n’aura fait que renforcer le mythe Balavoine.
Daniel Balavoine, ce bel ami
Pour cet anniversaire un peu particulier, de nombreuses personnalités ont tenu à se remémorer leurs souvenirs avec Daniel Balavoine, à commencer pas France Gall. Avec Michel Berger, ils formaient un trio solide, liés aussi bien par l’amitié que par la musique. « La complicité qui amène l’humour, le rire, s’est installée tout de suite entre eux, entre nous, puisque j’étais toujours là, raconte-t-elle dans Le Parisien. […] Daniel était la personne la plus drôle que j’aie jamais rencontrée, le duo qu’il formait avec Michel était un moment de grâce absolu. » Il lui a fallu beaucoup de temps pour se remettre de la mort de Daniel Balavoine qui a notamment donné lieu à la chanson « Evidemment ». « Evidemment est une chanson sur l’absence. J’ai cru ne jamais pouvoir la chanter. Je pleurais à chaque fois. C’est, je crois, la chanson la plus triste que j’aie chantée dans ma vie », confie France Gall.
Daniel Balavoine, du feu et de la fragilité
Même si 30 ans ont passé, l’absence de Daniel Balavoine est toujours très pesante pour Andy Scott, son producteur. Dans Le Parisien, il évoque les influences britanniques de Daniel Balavoine et sa découverte des nouvelles technologies. Fougueux, le chanteur était un grand sensible dans l’âme et un grand fragile. « En tournée, en vacances, c’était un bon vivant, il adorait boire, manger, les filles… Quand il avait des peines de cœur, il atterrissait chez moi, à 3 heures du mat. Mais il avait une petite santé et il fallait qu’il fasse attention à sa voix sur les grosses tournées. Il voyageait toujours avec une valise de pilules d’homéopathie », raconte Andy Scott. La douleur s’est peut-être cachée au fil des ans, mais elle est toujours bien présente. « C’est comme si j’avais perdu un frère », ajoute-t-il.
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