En 1974, Dave est un chanteur clairement installé au sommet des hit-parades de l’époque.
« Dansez Maintenant », « Sugar Baby Love » et « Mon Cœur Malade » se sont vendus à 700.000 exemplaires, « Vanina » a dépassé le million. Ces chansons ont un point commun : elles sont toutes des adaptations de standards américains, à commencer par Vanina, reprise du « Runaway » de Jackie Del Shannon.
Pour Dave, présenter une chanson qui ne soit pas une adaptation représente un sacré challenge. Quand Patrick Loiseau, son compagnon, lui présente le texte de « Du Côté de chez Swann », le chanteur est sceptique. " Je trouvais ça un peu ambitieux " nous confie Dave. " Proust… Je ne savais pas si j’avais la clientèle pour ça, je n’avais pas le public d’Alain Souchon ", déclare le chanteur à Nostalgie.fr.
Une musique façon « Milord »
Pour la musique, Dave fait le tri entre les dizaines de maquettes que tout chanteur à la mode reçoit constamment. « On a écarté en dernier lieu une musique qui deviendra « Faut Pas Pleurer Comme ça » pour Daniel Guichard », ajoute-t-il.
" C’est Michel Cywie (qui a travaillé pour Gérard Lenorman et Michel Delpech) qui signe finalement la partition retenue. « Michel me disait que cette musique avait cette même particularité que le " Milord " d’Edith Piaf, un joli couplet et une mélodie de refrain, efficace. Même si en général chez les artistes, on déteste ce mot ". A l’époque déjà, « Chanson Populaire » de Claude François tourne sur le même principe.
Dave numéro 1 !
A l’été 1974, sa maison de disques, tient sa convention annuelle à Juan-Les-Pins.
Ces grandes cérémonies de rentrée permettent aux labels de présenter à leurs partenaires (distributeurs, journalistes…) leurs projets à venir.
La crise du disque est encore loin et l’événement à l’époque est du genre fastueux.
« J’étais un peu stressé de présenter ce nouveau titre aux gens du métier, continue Dave. Bon, je me suis dit qu’à l’époque, tout ce que je sortais marchait, un peu comme M Pokora ou Christophe Maé aujourd’hui. Cela a calmé mon angoisse, et les gens ont adoré ».
Immédiatement les grandes radios passent le titre en boucle, même France Inter plutôt connue pour son sérieux ! « France Inter était déjà une radio un peu plus intello, se souvient-il. J’ai été numéro un sur leur antenne. Tout ça pour Proust. Aujourd’hui je me dis que la chanson a même peut-être été un peu surestimée. C’est une très bonne chanson, mais ce n’est pas parce que je cite Proust que ça en fait de la grande littérature. C’est bien la seule fois de ma carrière que j’ai été surestimé ! »
« Je ne me suis jamais lassé de cette chanson »
Aujourd’hui Dave reste très fier de ce titre. « C’est mon plus gros carton avec " Vanina " », confirme-t-il.
Un standard ? « Pour moi un standard, c’est quand quelqu’un d’autre reprend ta chanson. Quand Calogero a repris « Du Côté de Chez Swann » sur scène, dans une version très différente, j’étais vraiment très fier. Je ne me suis jamais lassé de cette chanson.
« Dansez Maintenant », « Sugar Baby Love » et « Mon Cœur Malade » se sont vendus à 700.000 exemplaires, « Vanina » a dépassé le million. Ces chansons ont un point commun : elles sont toutes des adaptations de standards américains, à commencer par Vanina, reprise du « Runaway » de Jackie Del Shannon.
Pour Dave, présenter une chanson qui ne soit pas une adaptation représente un sacré challenge. Quand Patrick Loiseau, son compagnon, lui présente le texte de « Du Côté de chez Swann », le chanteur est sceptique. " Je trouvais ça un peu ambitieux " nous confie Dave. " Proust… Je ne savais pas si j’avais la clientèle pour ça, je n’avais pas le public d’Alain Souchon ", déclare le chanteur à Nostalgie.fr.
Une musique façon « Milord »
Pour la musique, Dave fait le tri entre les dizaines de maquettes que tout chanteur à la mode reçoit constamment. « On a écarté en dernier lieu une musique qui deviendra « Faut Pas Pleurer Comme ça » pour Daniel Guichard », ajoute-t-il.
" C’est Michel Cywie (qui a travaillé pour Gérard Lenorman et Michel Delpech) qui signe finalement la partition retenue. « Michel me disait que cette musique avait cette même particularité que le " Milord " d’Edith Piaf, un joli couplet et une mélodie de refrain, efficace. Même si en général chez les artistes, on déteste ce mot ". A l’époque déjà, « Chanson Populaire » de Claude François tourne sur le même principe.
Dave numéro 1 !
A l’été 1974, sa maison de disques, tient sa convention annuelle à Juan-Les-Pins.
Ces grandes cérémonies de rentrée permettent aux labels de présenter à leurs partenaires (distributeurs, journalistes…) leurs projets à venir.
La crise du disque est encore loin et l’événement à l’époque est du genre fastueux.
« J’étais un peu stressé de présenter ce nouveau titre aux gens du métier, continue Dave. Bon, je me suis dit qu’à l’époque, tout ce que je sortais marchait, un peu comme M Pokora ou Christophe Maé aujourd’hui. Cela a calmé mon angoisse, et les gens ont adoré ».
Immédiatement les grandes radios passent le titre en boucle, même France Inter plutôt connue pour son sérieux ! « France Inter était déjà une radio un peu plus intello, se souvient-il. J’ai été numéro un sur leur antenne. Tout ça pour Proust. Aujourd’hui je me dis que la chanson a même peut-être été un peu surestimée. C’est une très bonne chanson, mais ce n’est pas parce que je cite Proust que ça en fait de la grande littérature. C’est bien la seule fois de ma carrière que j’ai été surestimé ! »
« Je ne me suis jamais lassé de cette chanson »
Aujourd’hui Dave reste très fier de ce titre. « C’est mon plus gros carton avec " Vanina " », confirme-t-il.
Un standard ? « Pour moi un standard, c’est quand quelqu’un d’autre reprend ta chanson. Quand Calogero a repris « Du Côté de Chez Swann » sur scène, dans une version très différente, j’étais vraiment très fier. Je ne me suis jamais lassé de cette chanson.
" Une chanson c’est comme un enfant, c’est difficile de se lasser de ses enfants ", conclue Dave.