Eddy Mitchell : quand le chanteur brûle les planches
Le - modifié le
L’artiste aux multiples talents aime conter des histoires, dans ses chansons comme sur scène. On fait le point sur ses plus belles prestations.
Eddy Mitchell : ses débuts au théâtre
Il aura fallu attendre 2008 et une déjà longue carrière au cinéma pour voir Eddy Mitchell tenter l’aventure des planches avec « Le Temps des cerises ». Cette création est la toute première pièce de théâtre dans laquelle le chanteur se produit. Écrite par Niels Arestrup et mise en scène par Stéphane Hillel, elle raconte la relation d’un homme et d’une femme qui n’auraient jamais dû se croiser.
« Le Temps des cerises » (2008) : la rencontre avec Cécile de France
Eddy Mitchell y incarne Julien, un peintre misanthrope, aux côtés de Cécile de France. Cette dernière campe Jane, une jeune femme censée s’occuper des affaires de ce grand solitaire. Une cohabitation tendue, jusqu’à ce qu’elle apprenne petit à petit à dompter cet homme bougon. Une passion commune de la peinture leur permet de se rapprocher – une certaine forme d’humour, également – mais elle les entraîne vers une histoire d’amour impossible.
Eddy Mitchell : salué par la critique
« Le Temps des cerises », qui s’est joué du 29 janvier au 17 mai 2008, à Paris, a retenu l’attention pour plusieurs raisons. Non seulement, il s’agissait du premier rôle d’Eddy Mitchell sur les planches, mais c’était aussi la toute première pièce écrite par Niels Arestrup, et en plus, c’était le grand retour au théâtre de Cécile de France.
Eddy Mitchell : « Un Singe en hiver » (2014)
Après cette première incursion réussie au théâtre, Eddy Mitchell revient en 2014 dans la pièce « Un Singe en hiver », tirée du roman éponyme d’Antoine Blondin et adaptée par Stéphan Wojtowicz, qui reprend aussi des dialogues de Michel Audiard extraits du film, également du même nom, signé Henri Verneuil (1962). Eddy Mitchell a alors la colossale tâche de faire oublier Jean Gabin en reprenant le rôle d’un Albert Quentin alcoolique, aux côtés de Fred Testot, qui endosse lui le costume de Gabriel Fouquet, un publicitaire dépressif, à l’époque interprété par Jean-Paul Belmondo. Pari réussi, pour une œuvre qui s’est jouée du 27 février au 7 juin 2014 à Paris.