Musicien de jazz hors pAIR, George Benson , soucieux d'élargir son public, s'est essayé à nombre de genres musicaux, soul, disco ou encore funk.
Des inspirations qui lui viennent de ses nombreuses collaborations : Miles Davis, Herbie Hancock, Wes Montgomery ou encore Lonnie Smith.
Parmi ses succès, "Give me the night", l'un des plus importants en 1980.
Chanteur de jazz
Très jeune, tout juste huit ans, George Benson vient à la musique. Il se produit dans des petits groupes en Pennsylvanie. Il y effectue ses classes et enregistre même de premiers titres dès ses neuf ans.
Influencé par Charlie Christian, il décide finalement de se tourner vers le jazz.
George Benson est conscient que c'est à New-York que tout, ou presque, se joue.
A 20 ans, il part donc croquer la "Grande pomme" à pleine dent.
Ses rencontres y sont fructueuses et son talent s'affirme. Pour preuve, il travaille avec les plus grands artistes, Herbie Hancock ou encore Wes Montgomery.
George Benson acquiert également une expérience significative au sein du groupe de Jack Mc Duff. L'organiste lui offre d'ailleurs d'enregistrer son premier disque. "New boss of the Jazz guitar" sort en 1964 avec Red Holloway au saxophone.
Davis ou Smith pour parrains
George Benson n'en oublie pas pour autant ses mentors. Il joue avec Miles Davis, sur "Miles In The Sky" ou avec Lonnie Smith sur "Live at the Mozambique". Un parcours qui lui permet de devenir l'un des tous meilleurs guitaristes de jazz.
En 1976, il enregistre un premier album qui n'est plus simplement instrumental mais chanté, c'est "This Masquerade" et enchaîne avec "On Broadway" deux ans plus tard.
C'est avec cet album que la rupture s'opère. Le musicien laisse finalement place au chanteur. Sa guitare est réduite à un rôle d'accompagnement.
Changement de cap
Ses disques, aux sonorités pop-jazz, se font dès alors plus commerciaux. C'est semble t-il, pour lui, la rançon du succès.
Et effectivement, "Give me the night" est l'un des plus gros succès en 1980. Il est alors poussé par Quincy Jones qui fait de lui une star incontournable de cette période. George Benson reçoit également le soutien de Steve Wonder.
Le chanteur s'adonne à la musique jazzy et enregistre "Irrecevable" en 2003. "The best of George Benson live", sorti en 2005 est une compilation des morceaux les plus connus.
Après plus d'une vingtaine de disques au cours de sa carrière, George Benson semble revenir à un jazz instrumental, comme en témoigne "Givin' It Up", sorti en 2006 en collaboration avec le chanteur Al Jarreau .
Il s'offre même une tournée qui le conduit en 2007 au Zénith de Paris où il se produit avecAl Jarreau .
En 2009, sort «Songs and Stories». La même année, on lui remet la plus prestigieuse des récompenses de la nation américaine en matière de jazz, le National Endowment for the Art (NEA Jazz Master).
En juillet 2009, il rend hommage à Nat King Cole lors d’un concert au Palais des Congrès de Paris.
Son 35ème album, «Guitar Man», sort le 4 octobre 2011 avec 12 titres de guitare qui sont des standards du jazz et de la pop.
«Inspiration (A Tribute to Nat King Cole)», en hommage à Nat King Cole, avec Wynton Marsalis, Idina Menzel, Till Brönner, et Judith Hill, sort en juin 2013.
Musicien adulé dans de nombreux pays, George Benson participe à de nombreux festivals et est très souvent en tournée (Amériques, Afrique du Sud, Russie, Europe, etc.) pour défendre cet album.
George Benson aime jouer en France
Après avoir donné des concerts en France en 2012, 2013, 2014 et en 2015 (avec des concerts à Jazz à Vienne et Monaco, et un concert gratuit au festival Jazz, sur le parvis de la Défense, à Paris), George Benson est à l’Olympia les 1er et 2 juillet 2016. En 2017, il enflamme Jazz in Marciac pour le 40e anniversaire du festival français.
George Benson donne des concerts dans l’Hexagone en 2018, dont la Seine musicale le 1er juillet et le festival Django Reinhardt, le 5 juillet, à Fontainebleau.
George Benson sera en concert le 9 Juillet prochain à l'Olympia.