Jane Birkin se révèle au cinéma dans les années 1960
À la fin des années 1960, Jane Birkin est révélée comme chanteuse grâce à Serge Gainsbourg, le grand amour de sa vie. C’est le début d’une longue et prolifique carrière. Sa voix unique teintée d’un accent so british est identifiable instantanément et séduit encore aujourd’hui à l’heure où sort son dernier album "Oh ! Pardon tu dormais…". Mais avant d’apparaître derrière un micro, Jane Birkin a débuté sa carrière d’artiste dans la peau d’une comédienne. Tout commence en Grande-Bretagne où elle joue dans plusieurs films. En 1964 elle décroche ainsi son premier rôle dans "Le Knack… et comment l’avoir" réalisé par Richard Lester. Un succès qui se confirme un an plus tard avec "Blow-Up" de Michelangelo Antonioni qui décroche la Palme d’or au Festival de Cannes en 1967. Mais à la fin de la décennie, Jane Birkin traverse la Manche pour y poursuivre sa carrière d’actrice. C’est ainsi qu’elle fait la connaissance de Serge Gainsbourg sur le tournage de "Slogan" en 1969. De leur union va naître Charlotte Gainsbourg en 1971 et, si Jane Birkin fait une pause à cette occasion, elle ne tarde pas à revenir sur le devant de la scène.
Deux décennies durant lesquelles Jane Birkin enchaîne les tournages
Si la Britannique Jane Birkin est aujourd’hui aussi adorée par les Français elle le doit en grande partie à une décennie 1970 riche en rôles dans diverses comédies. Le réalisateur Claude Zidi lui offre notamment une exposition maximale dans deux grands succès de l’époque où elle côtoie Pierre Richard : "La moutarde me monte au nez" et "La Course à l’échalote". "Comment réussir quand on est con et pleurnichard", réalisé par Michel Audiard, fait aussi partie de ces comédies à succès qui ont ancré Jane Birkin dans le paysage culturel français. Parallèlement elle joue également dans des films plus sombres comme "La Piscine "de Jacques Deray, et sa rencontre avec Jacques Doillon, l’un des hommes de sa vie, au début des années 1980 l’incite d’ailleurs à se tourner plus régulièrement vers le cinéma d’auteur. Un virage qui lui permet de ne plus simplement être une comédienne populaire, mais aussi une actrice au talent reconnu. Durant les décennies 1970 et 1980, elle enchaîne les tournages et apparaît à l’affiche de pas moins de 41 films !
Cinéma, télévision, théâtre, Jane Birkin arpente toutes les scènes
À partir des années 1990, Jane Birkin ralentit un peu le rythme, mais elle ne prend pas sa retraite pour autant, loin de là. Elle poursuit ainsi sa carrière de chanteuse, mais continue aussi de jouer la comédie. Mieux encore, en plus du cinéma elle étoffe sa palette avec des apparitions de plus en plus fréquentes sur les scènes de théâtre. Elle n’hésite pas à s’attaquer à certains mythes du répertoire classique comme "Les Troyennes" d’Euripide qu’elle joue sur la scène du prestigieux National Theatre de Londres ou encore "Hamlet" de Shakespeare. Elle se lance aussi dans l’écriture pour la pièce "Oh ! Pardon tu dormais…" tout en jouant également pour quelques téléfilms. Jane Birkin se démultiplie donc à tout va pour le plus grand plaisir de ses fans conquis par ses talents aussi bien de chanteuse que de comédienne.