« À nos actes manqués » (1990)
Fredericks Goldman Jones sort son premier album studio en 1990. Le nom du groupe est improvisé et devient juste leurs trois patronymes dans l'ordre alphabétique, ainsi que le nom de leur premier disque. Les tubes s'enchaînent sur cette œuvre qui devient le deuxième plus grand succès de la carrière de Jean-Jacques Goldman, salué par un disque de platine pour plus de 2 millions d'exemplaires vendus. Le morceau « À nos actes manqués » est sûrement le plus célèbre du trio, où leurs trois voix s'accordent parfaitement sur des paroles universelles emplies de réflexion, de sagesse et parfois de regrets.
« Né en 17 à Leidenstadt » (1990)
Fredericks Goldman Jones aligne les tubes et six singles paraîtront sur les dix chansons que contient l'opus éponyme. « Né en 17 à Leidenstadt » fait partie de ces chansons bouleversantes du répertoire français, sur des thèmes graves que sont les guerres et les violences entre les hommes. Le texte de Jean-Jacques Goldman pose une question : les victimes n'auraient-elles pas été bourreaux si l'Histoire avait été différente ? La chanson soulève les consciences et se garde de donner une leçon.
« C'est pas d'l'amour » (1990)
Fredericks Goldman Jones aborde également les thèmes de l'amour dans son premier CD. « C'est pas d'l'amour » parle évidemment d'amour, celui qui s'en va petit à petit, mais qui laisse place à quelque chose d'autre, comme de la complicité, de la tendresse... Si le morceau est construit en laissant planer un doute sur la nature de cet amour, la réponse intervient en toute fin, lors des dernières paroles où le « c'est pas d'l'amour » se transforme en « c'est plus d'l’amour ».
« Nuit » (1990)
Fredericks Goldman Jones propose une autre chanson magnifique, des plus poétiques, avec « Nuit ». C'est la seule de l'album non écrite exclusivement par Jean-Jacques Goldman. Elle est co-signée avec Michael Jones, mais ce dernier n'accompagne pas Goldman et Fredericks qui alternent les paroles, sous forme de dialogue, en français et en anglais. Le morceau, lancinant, évoque la nuit, ses interrogations, ses doutes, ses peurs, ses amours. Un tube absolu.
« Juste après » (1993)
Fredericks Goldman Jones sort, en novembre 1993, son second opus studio, « Rouge », dont seront extraits quatre singles, et notamment « Juste après ». Une nouvelle fois le trio rencontre un fort succès et se classe numéro 1 du Top 50 en France, le 11 décembre 1993, avec ses 12 nouveaux morceaux. « Juste après », aux paroles très fortes, a été inspiré à Goldman par le visionnage d'un reportage sur Médecins sans frontières, en 1989, dans l'ancien Zaïre (République Démocratique du Congo) et le combat d'une sage-femme tentant de réanimer un nouveau-né. L'artiste se demande alors ce que peut bien faire cette femme après des actes d'une telle intensité et qui sont son quotidien.