Une jeunesse bercée par la musique
Depuis son plus jeune âge, Jean-Jacques Goldman se passionne pour la musique. A l’âge de 14 ans, il intègre la chorale de l’église de Montrouge dont il devient rapidement le chanteur principal. Alors qu’il est au lycée, Jean-Jacques Goldman découvre le rock et Bob Dylan. Il fonde alors le groupe The Phalansters dans lequel il joue de la guitare en compagnie de deux amis. La formation se fait rapidement remarquer grâce à ses reprises de blues et folk, mais disparaît lorsque Jean-Jacques Goldman part à Lille poursuivre ses études. Après son service militaire, il rejoint le groupe Taï Phong et connaît bientôt son premier succès grâce au titre "Sister Jane" qui sort en 1975. Le groupe se sépare quatre ans plus tard après quatre albums. C’est le début de l’aventure en solo pour Jean-Jacques Goldman.
Un monstre sacré de la chanson française
Alors qu’il souhaite faire carrière en tant qu’auteur-compositeur et qu’il démarche les maisons de disques afin de leur proposer des chansons, l’éditeur Marc Lumbroso le convainc de signer pour cinq albums sous le label Epic. En 1981, sort "Il suffira d’un signe" qui sera son premier succès. Suivront au fil des années des titres comme "Quand la musique est bonne", "Je te donne" ou encore "Là-bas". En plus de sa carrière de chanteur, Jean-Jacques Goldman met également ses talents au service d’autres interprètes. Il est notamment à l’origine de nombreux succès de Céline Dion pour qui il a écrit 29 chansons. En 2004, il décide de mettre de côté sa carrière musicale et se retire de la vie publique. Hormis quelques rares collaborations avec des chanteurs pour qui il compose quelques titres et des participations à des concerts caritatifs, Jean-Jacques Goldman cultive la discrétion.
L’engagement humanitaire de Jean-Jacques Goldman
Ce qui participe à la dimension iconique de Jean-Jacques Goldman, en plus de son indéniable talent, est son engagement humanitaire. Fervent défenseur des causes qui lui tiennent à cœur, il met depuis le début de sa carrière ses talents de compositeur au service de diverses associations. En premier lieu avec les "Chanteurs sans frontières", avec la chanson "Ethiopie" qu’il retravaille aux côtés de Renaud, puis avec les "Enfoirés". Après avoir écrit l’hymne des "Restos du cœur" en 1986, il s’investit totalement auprès de l’association après la disparition de Coluche. Il soutiendra activement les Enfoirés jusqu’en 2016, moment où il décide de laisser sa place à la nouvelle génération.
Ses titres enfin disponibles en streaming
Depuis le 23 août 2019, tous les titres de Jean-Jacques Goldman sont enfin disponibles sur les plateformes musicales. Celui qui avait toujours refusé de voir sa musique accessible via ces sites a visiblement changé d’avis devant la part toujours plus importante du streaming dans le marché musical. Ses albums sont aujourd’hui en écoute sur les plateformes Spotify, Deezer ou Apple Music. L’occasion pour nous de redécouvrir avec plaisir son œuvre et ses chansons inoubliables.