Ce lundi 3 novembre, Julien Clerc dévoile dans les bacs son nouvel album « Partout la musique vient », un opus entièrement enregistré à Londres. En effet, grand fan des Beatles, le chanteur de 67 ans a toujours été attiré par la musique britannique et s’est ainsi entouré de Jimmy Hogarth, un producteur écossais, pour ce nouveau projet. « J’ai choisi l’Ecossais Jimmy Hogarth parce que c’est un vrai musicien, qui a su mettre en valeur la voix d’Amy Winehouse, de Suzanne Vega, de James Blunt ou de Duffy. Je lui ai fait écouter Stromae, dont j’aime beaucoup l’audace. Et on a également parlé de Daft Punk et de Air », a-t-il raconté au Parisien.
Une expérience unique
Ensemble, ils ont enregistré dans les studios Air, une ancienne église, et dans le studio de Jimmy Hogarth. « La première fois que j’y suis entré, c’était pour lui jouer mes douze chansons au piano, comme une pour audition », s’est-il souvenu, évoquant la présence d’Adele dans le studio d’à côté, « venue faire des ateliers d’écriture pour son prochain album » mais à des horaires sans doute différents puisqu’il ne l’a jamais croisée.
Un vrai Londonien
Pour mener le projet à bien, Julien Clerc n’a pas hésité à emménager pour trois mois dans la capitale britannique, à Primrose Hill, dans le Nord de Londres. Avec sa femme, la romancière Hélène Grémillon, et leur fils Léonard, 6 ans. « Je suis venu ici pour travailler, mais nous avons fait de ce séjour un projet familial, raconte le chanteur qui a vécu trois mois à Londres avec sa femme et son plus jeune fils. Je lisais le Guardian tous les jours, je suis allé au théâtre, à l’opéra, j’ai assisté à des matchs de foot », a-t-il expliqué au Figaro.fr. Heureux de pouvoir se balader incognito et de pouvoir profiter comme bon lui semble des richesses culturelles de Londres, Julien Clerc a ainsi pu préparer un album plus inspiré que jamais.
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