C’est via son compte Twitter que Paul McCartney a annoncé la nouvelle, seulement une heure avant le début de son concert.
" Venez à Times Square, c'est là que tout va se passer " a-t-il lancé en forme d’invitation.
Une performance qui s’est donc tenue ce jeudi 11 octobre à 13 heures, à Time square, en plein coeur de New-York.
Et c’est depuis un semi-remorque en guise de scène que le chanteur a repris quatre titres de son nouvel album.
Hommage à John Lennon
Mercredi 10 octobre déjà, l’ex Beatles s'était produit dans un lycée de New York pour y chanter treize morceaux. Paul McCartney a notamment interprété " Being for the benefit of Mr. Kite! ", une chanson des Beatles écrite pour sa plus grande partie par John Lennon.
L’icône qui aurait eu 73 ans ce mercredi s’il n’avait pas croisé la route de Mark David Chapman, un fan désœuvré qui devait l’assassiner le 8 décembre 1980 au pied de son immeuble new-yorkais.
Ces prestations de Paul McCartney s’inscrivent également dans le cadre de la sortie de son premier album d'inédits en six ans.
Avec " New", l’artiste télescope les styles et les époques en compagnie de jeunes producteurs.
L'an dernier, l'ex-Beatle avait enregistré "Kisses on the bottom", un disque jazzy en mode mineur sur lequel il reprenait des chansons des années 20, 30 et 40.
Après cet album résolument tourné vers le passé, il avait promis que sa prochaine production regarderait vers l'avenir.
Mélange des genres
Depuis quelques années, internet a profondément bouleversé la façon dont les jeunes artistes font de la musique, mélangeant sans distinction dans leurs propres créations des genres et des époques différents.
Sur "New", Paul McCartney fait de même. Mais avec des styles qu'il a lui même contribué à façonner.
Au fil des 12 titres de "New", on retrouve des clins d'oeil aux Beatles, à Wings, à ses oeuvres solo, mais remis au goût du jour et bousculés par un quatuor de producteurs.
"L'idée de départ était de collaborer avec des producteurs dont j'aime le travail, pour voir avec lequel je m'entendrais le mieux. Mais il s'est avéré que je me suis entendu avec tous", raconte "Macca" dans le dossier de presse.
"Nous avons fait quelque chose de vraiment différent avec chaque producteur. Du coup, je ne pouvais choisir et j'ai fini par travailler avec les quatre. Nous avons passé de bons moments de différentes façons", poursuit-il.
Paul McCartney a choisi des producteurs aux styles radicalement opposés.
Production également éclectique
Mark Ronson, le plus médiatique, est marqué par une forte influence soul, qu'on peut entendre notamment sur le "Back to black" d'Amy Winehouse.
Paul Epworth, un des producteurs favoris de la jeune scène pop anglaise, a été notamment aux commandes des albums de Bloc Party, Florence and The Machine et du "21" d'Adele.
Plus marqué par le rock et le folk, Ethan Johns a travaillé avec Kings of Leon, Joe Cocker et Ray Lamontagne.
Enfin, Giles Martin, qui a produit la moitié de l'album et les titres les plus variés, n'est autre que le fils du "sixième" Beatles George Martin.
Une énergie intacte
Du coup, l'album s'écoute comme une playlist aléatoire, l'auditeur ne sachant pas à quoi s'attendre quand commence un morceau.
"Appreciate" (Giles Martin), un long morceau psychédélique, électro et expérimental, est le plus réussi de l'album.
Le fragile et dépouillé "Hosanna" (Ethan Johns), le charmant "Queenie Eye" (Paul Epworth), les très "Beatlesien" "Alligator" et "New" (tous deux produits par Mark Ronson) sont autant de moments emballants.
"C'est drôle, quand je joue cet album, les gens sont surpris qu'il soit de moi. Beaucoup de titres sont très variés et pas nécessairement dans le style que vous identifiriez comme le mien", explique Paul McCartney.
"J'ai vraiment aimé faire cet album. C'est toujours génial d'avoir la chance d'être en studio avec de nouvelles chansons et des producteurs très cools. Nous nous sommes beaucoup amusés", conclut-il.
A entendre l'album, on le croit.
" Venez à Times Square, c'est là que tout va se passer " a-t-il lancé en forme d’invitation.
Une performance qui s’est donc tenue ce jeudi 11 octobre à 13 heures, à Time square, en plein coeur de New-York.
Et c’est depuis un semi-remorque en guise de scène que le chanteur a repris quatre titres de son nouvel album.
Hommage à John Lennon
Mercredi 10 octobre déjà, l’ex Beatles s'était produit dans un lycée de New York pour y chanter treize morceaux. Paul McCartney a notamment interprété " Being for the benefit of Mr. Kite! ", une chanson des Beatles écrite pour sa plus grande partie par John Lennon.
L’icône qui aurait eu 73 ans ce mercredi s’il n’avait pas croisé la route de Mark David Chapman, un fan désœuvré qui devait l’assassiner le 8 décembre 1980 au pied de son immeuble new-yorkais.
Ces prestations de Paul McCartney s’inscrivent également dans le cadre de la sortie de son premier album d'inédits en six ans.
Avec " New", l’artiste télescope les styles et les époques en compagnie de jeunes producteurs.
L'an dernier, l'ex-Beatle avait enregistré "Kisses on the bottom", un disque jazzy en mode mineur sur lequel il reprenait des chansons des années 20, 30 et 40.
Après cet album résolument tourné vers le passé, il avait promis que sa prochaine production regarderait vers l'avenir.
Mélange des genres
Depuis quelques années, internet a profondément bouleversé la façon dont les jeunes artistes font de la musique, mélangeant sans distinction dans leurs propres créations des genres et des époques différents.
Sur "New", Paul McCartney fait de même. Mais avec des styles qu'il a lui même contribué à façonner.
Au fil des 12 titres de "New", on retrouve des clins d'oeil aux Beatles, à Wings, à ses oeuvres solo, mais remis au goût du jour et bousculés par un quatuor de producteurs.
"L'idée de départ était de collaborer avec des producteurs dont j'aime le travail, pour voir avec lequel je m'entendrais le mieux. Mais il s'est avéré que je me suis entendu avec tous", raconte "Macca" dans le dossier de presse.
"Nous avons fait quelque chose de vraiment différent avec chaque producteur. Du coup, je ne pouvais choisir et j'ai fini par travailler avec les quatre. Nous avons passé de bons moments de différentes façons", poursuit-il.
Paul McCartney a choisi des producteurs aux styles radicalement opposés.
Production également éclectique
Mark Ronson, le plus médiatique, est marqué par une forte influence soul, qu'on peut entendre notamment sur le "Back to black" d'Amy Winehouse.
Paul Epworth, un des producteurs favoris de la jeune scène pop anglaise, a été notamment aux commandes des albums de Bloc Party, Florence and The Machine et du "21" d'Adele.
Plus marqué par le rock et le folk, Ethan Johns a travaillé avec Kings of Leon, Joe Cocker et Ray Lamontagne.
Enfin, Giles Martin, qui a produit la moitié de l'album et les titres les plus variés, n'est autre que le fils du "sixième" Beatles George Martin.
Une énergie intacte
Du coup, l'album s'écoute comme une playlist aléatoire, l'auditeur ne sachant pas à quoi s'attendre quand commence un morceau.
"Appreciate" (Giles Martin), un long morceau psychédélique, électro et expérimental, est le plus réussi de l'album.
Le fragile et dépouillé "Hosanna" (Ethan Johns), le charmant "Queenie Eye" (Paul Epworth), les très "Beatlesien" "Alligator" et "New" (tous deux produits par Mark Ronson) sont autant de moments emballants.
"C'est drôle, quand je joue cet album, les gens sont surpris qu'il soit de moi. Beaucoup de titres sont très variés et pas nécessairement dans le style que vous identifiriez comme le mien", explique Paul McCartney.
"J'ai vraiment aimé faire cet album. C'est toujours génial d'avoir la chance d'être en studio avec de nouvelles chansons et des producteurs très cools. Nous nous sommes beaucoup amusés", conclut-il.
A entendre l'album, on le croit.