"Il vit sa vie au bord de l'eau, cocos et coquillages
Un dollar pour prendre en photo son plus beau tatouage
Il vit sa vie comme un vendredi, Robinson est parti
Tu l'verras toujours bien dans sa peau quand il prend ce
tempo
Il tape sur des bambous et c'est numéro un
Dans son île, on est fou comme on est musicien
Sur Radio Jamaïque, il a des copains..."
De son enfance aux Antilles où son père dirige une exploitation agricole, Philippe Lavil gardera un goût certain pour les rythmes ensoleillés. Mais si on le connaît surtout pour ses tubes tropicaux ( "Il tape sur des bambous", "Elle préfère l'amour en mer", etc), Lavil a démarré sa carrière de chanteur à la fin des années 60 en jouant avec humour avec son image de grand play-boy plein de bagou. Son premier titre, "A la califourchon" (1969) sera suivi de quelques 45 tours et de deux albums, dont "Février" (1978) sur lequel Alain Souchon signe des textes.
En 1982, Didier Barbelivien lui écrit "Il tape sur des bambous" qui devient un énorme tube. Philippe Lavil rencontre le succès et surfe sur la vague exotique en évoquant des destinations lointaines.
La chanson dépassera la barre des 1 800 000 exemplaires vendus et sera reprise par Julio Iglesias.