De son enfance aux Antilles où son père dirige une exploitation agricole, Philippe Lavil gardera un goût certain pour les rythmes ensoleillés...
De son enfance aux Antilles où son père dirige une exploitation agricole, Philippe Lavil gardera un goût certain pour les rythmes ensoleillés. Mais si on le connaît surtout pour ses tubes tropicaux ( "Il tape sur des bambous", "Elle préfère l'amour en mer", etc), Lavil a démarré sa carrière de chanteur à la fin des années 60 en jouant avec humour avec son image de grand play-boy plein de bagou. Son premier titre, "A la califourchon" (1969) sera suivi de quelques 45 tours et de deux albums, dont "Février" (1978) sur lequel Alain Souchon signe des textes.
De tube en tube
En 1982, Didier Barbelivien lui écrit "Il tape sur des bambous" qui devient un énorme tube. Philippe Lavil rencontre le succès et surfe sur la vague exotique en évoquant des destinations lointaines : "Rio", "San Miguel". Il en profite pour sortir un "mini" album (six titres).
En 1985, Lavil enregistre, toujours avec la complicité de Barbelivien, "Elle préfère l'amour en mer", chanson du film "A nous les garçons". De toute évidence, les rythmes tropicaux lui réussissent puisque cette chanson légère est encore un tube. Deux ans plus tard, Philippe Lavil enregistre un duo avec Jocelyne Beroard, chanteuse du groupe Kassav. "Kolé Séré" est un des grands tubes de l'été et Lavil officialise en fanfare son amour pour le zouk et la musique des Antilles.
Des albums plus intimistes
Au début des années 90, Lavil sort un nouvel album "De Bretagne ou d'ailleurs", plus personnel, même si son "Si Marianne était Black" continue à jouer avec son image de chanteur "exotique". D'autres albums suivront, plus graves et moins ensoleillés. Il sort "Y a plus d'hiver" (1992) où il renoue avec l'image de play-boy de ses débuts, même s'il n'oublie pas la musique antillaise en enregistrant un duo avec Edith Lefel, une autre diva du soleil.
Puis en 1994, il ré-enregistre ses anciens tubes de façon plus acoustique et intimiste sur l'album "Lavil déménage". Enfin, trois ans plus tard, il va un peu plus loin dans l'introspection avec un album intitulé "Ailleurs, c'est toujours l'idéal".
En 2007, Philippe Lavil effectue son grand retour avec "Calypso", rythmé par le steelband d'Andy Narell et de nombreux autres musiciens. En vedette sur ce nouvel opus le Calypso justement, né à Trinidad & Tobago, ces îles au large du Venezuela.
Une invitation au voyage que le chanteur prolonge avec son spectacle les 25 et 26 mars 2008 sur la scène parisienne de l'Alhambra.