Fondé en 1967, le quatuor britannique s'est imposé avec son rock'n roll, son blues et ses gigues irlandaises. Parmi ses plus grands succès : "Pictures of Matchstick men" ou encore "In the army now".
Des débuts chaotiques
Au commencement il y a trois lycéens : Francis Rossi, Alan Key (rapidement remplacé par John Coghlan) et Alan Lancaster, désireux de former un groupe instrumental qui ne tarde pas à prendre le nom des Spectres. Rejoint par l'organiste Jess Jaworski (lui aussi prématurément remplacé par Roy Lynes), la formation se produit dans un café de Londres avant de signer un premier contrat en 1966 qui les liant pour cinq années aux disques Pye.
Face à l'échec de leurs premiers 45 tours : "I who have nothing", "The hurdy gurdy man" (adapté de Donovan) ou encore "Almost but quite not there" (sorti sous le nom de Traffic Jump), le groupe, qui s'est agrandit avec l'arrivée de Rick Parfitt, devient The Status Quo en 1967. Il remporte un premier succès avec "Pictures of Matchstick men", la même année.
A l'instar du single, qui mélange pop et psychédélique, l'album "Picturesque of Matchstick messages", toujours en 1968, ne rencontre, lui, pas le même écho.
Status Quo , qui s'est affranchit du "The" (nous sommes toujours en 1968), va, dès lors, connaître deux années de purgatoire ou presque. Outre leur titre "Ice in the sun" rien ne marche. Dépité, Roy Lynes se résout à quitter le groupe.
Status Quo décide de changer de stratégie, à l'aube des années 70.
Soucieux de redorer son blason, il se produit partout à un rythme effréné et choisit une musique mélangeant davantage blues, rock'n roll et pop.
Une démarche qui s'avère infructueuse, du moins au regard de l'échec de leurs albums : "Ma Kell'ys greasy spoon" et "Dog of the two hearts" en 1970.
En revanche, le groupe parvient à revenir sur les devants de la scène avec trois titres : "Down the dustpipe", "My chAIR", la même année, ainsi que "Paper plane" en 1973.
Un succès qui se confirme avec "Hello" (1973), "Quo" (1974), "On the level" (1975) ou encore "Rockin' all over the world" et "Status Quo live" (1977).
Changement de rythme
A la fin des années 70, la formation abandonne les synthétiseurs et les cuivres pour préférer des oeuvres plus traditionnelles, plus pop encore, à l'image des albums : "If you can't stand the heat" (1978), "Just supposin'" (1980) et "Never too late" (1981).
Si les titres s'enchaînent avec un succès égal, pour autant il ne contente pas John Coghan et Alan Lancaster qui quittent Status Quo , à qui ils reprochent une tournure trop "pop".
Peter Kir Cher (qui laisse rapidement sa place à Jeff Rich) et John Edwards rejoignent alors le groupe qui se produit, c'est une première pour une formation rock, à Birmingham devant le Prince Charles, en 1982.
Quatre ans plus tard, Status Quo revient en tête des classements à la faveur de leur morceau : "In the army now".
Les années 90 ne sont pas fastes pour la formation qui a du mal à renouer avec le succès en dépit de leurs albums : "AnniversAry waltz I & II" (1990) et "Don't stop" (1996).
Pour autant, Status Quo continue de se produire sur les scènes internationales suscitant toujours le même engouement de la part du public.
Le groupe est notamment en France en novembre 2008. Il donne une dizaine de concerts à : Grenoble, Montpellier, Nice ou encore Orléans.
Quarante ans de carrière, plus de 130 milLions d'albums vendus et un demi milLion de concerts donnés à travers le monde... La légende de Status Quo continue.