Révolution technologique
Pouvoir écouter de la musique où et quand on le souhaite, munis d’un casque ou d’un écouteur, est le véritable bouleversement qu’apporte le walkman durant l’année 1979.
Son invention ne revient pas à Sony puisque c'est l’inventeur allemand, Andreas Pavel, qui a breveté, le système appelé "ceinture stéréo", en 1977.
Mais c’est Sony qui fait du walkman un véritable phénomène de société.
La légende veut que ce soit le père fondateur lui-même, Akio Morita, qui, souhaitant écouter de la musique en stéréo durant l’un de ses voyages, aurait demandé une version simplifiée et miniaturisée du lecteur enregistreur mono Pressman que Sony avait lancé en 1977.
Marque déposée par Sony en 1979, le walkman est un appareil portatif permettant d’écouter de la musique avec des cassettes audio. L’objet repose sur la compacité de la cassette audio et sur les écouteurs.
C’est au Japon, le 1er juillet 1979, que le premier modèle est commercialisé.
Baptisé le TPS-L2, le walkman bleu métallique est le symbole de la modernité technologique que vivent les générations des années 1970.
Deux mois après le lancement, 30.000 exemplaires sont vendus et 50 millions le seront en l'espace de dix ans.
Bouleversement culturel, le walkman devient partie intégrante de la société de consommation. D'ailleurs, le mot apparaît en 1986 dans l'Oxford English Dictionary, et entre dans le Petit Larousse comme nom commun, en 1981.
Une révolution musicale
Le walkman est un véritable changement dans la manière de « consommer » de la musique.
La musique devient mobile, s’individualise et des milliers de gens, tous équipés d’un casque, écoutent désormais leurs artistes et morceaux favoris dans les transports en commun, les files d’attentes, ou en marchant dans la rue.
La sphère musicale connaît déjà, fin des années 1960 début des années 1970, de nombreux bouleversements notamment avec l’apparition de radios pirates.
Emettant dans les eaux internationales, ces radios, dont la plus célèbre Radio Caroline, diffusent de nouveaux genres musicaux, et des artistes plus internationaux.
En 1981, les anciennes radios pirates deviennent des « radios libres», et peuvent désormais s’écouter à partir du walkman. La radio n’est plus un monopole d’Etat et l’autorisation des radios libres, par le gouvernement mitterrandien, permet à des milliers d’auditeurs d’entendre leurs émissions favorites n’importe où, à toute moment de la journée.
La population française a alors accès, dans les années 1970, à une plus grande diversité musicale, et notamment aux standards américains.
Si les artistes yéyés, Jacques Dutronc ou Sylvie Vartan, symbolisent la nouvelle génération, la vague rock séduit également la France.
Les adolescents se retrouvent dans la musique de Johnny Hallyday, avec des morceaux comme « le bon temps du rock ‘n’ roll», ou l’opéra rock « Starmania » de Luc Plamondon et Michel Berger.
La radio française s’ouvre par ailleurs à des artistes ou des groupes internationaux comme Elvis Presley, les Beatles ou les Pink Floyd.
Le walkman permet alors d’écouter du rock ‘n’ roll et du rythm& blues, musique longtemps décriée, sans importuner les autres et en toute intimité.
Un bouleversement culturel
Le principal objectif de la maison Sony est surtout de s’adresser à un marché jeune.
La démographie Française se compose en 1979 d’une population jeune, ayant grandit dans un contexte de Guerre Froide, période de progrès technologique.
La culture, qui se mondialise, est plus accessible, et les populations du monde entier sont désormais demandeurs de nouvelles innovations, dont notamment de pouvoir écouter de la musique où et quand elles le souhaitent.
Le walkman s’inscrit dans cette époque d’effervescence musicale et culturelle. A l’heure de l’américanisation, le nom « Walkman » vient directement du héros Superman.
En effet, la popularité de ce héros dans les années 1970 est telle que les inventeurs décident de baptiser l’appareil « Walkman ».
Un concept qui dure
Si en 2009, le modèle du walkman semble désuet, reste que le concept perdure.
Repris avec le compact disque, puis avec la mémoire numérique via les baladeurs MP3, le walkman se banalise et survit à la disparition des cassettes et l’arrivée du disque.
En effet, dès 1984, Sony lance un lecteur de CD portable, qui s'écoule à plus 120 millions d'exemplaires.
Le walkman bleu métallique a amorcé la dématérialisation et la plus grande accessibilité de la musique.
L’appareil n’en a pas fini de révolutionner puisque trente ans après son lancement, c’est encore lui qui ouvre l’ère du numérique.
Pouvoir écouter de la musique où et quand on le souhaite, munis d’un casque ou d’un écouteur, est le véritable bouleversement qu’apporte le walkman durant l’année 1979.
Son invention ne revient pas à Sony puisque c'est l’inventeur allemand, Andreas Pavel, qui a breveté, le système appelé "ceinture stéréo", en 1977.
Mais c’est Sony qui fait du walkman un véritable phénomène de société.
La légende veut que ce soit le père fondateur lui-même, Akio Morita, qui, souhaitant écouter de la musique en stéréo durant l’un de ses voyages, aurait demandé une version simplifiée et miniaturisée du lecteur enregistreur mono Pressman que Sony avait lancé en 1977.
Marque déposée par Sony en 1979, le walkman est un appareil portatif permettant d’écouter de la musique avec des cassettes audio. L’objet repose sur la compacité de la cassette audio et sur les écouteurs.
C’est au Japon, le 1er juillet 1979, que le premier modèle est commercialisé.
Baptisé le TPS-L2, le walkman bleu métallique est le symbole de la modernité technologique que vivent les générations des années 1970.
Deux mois après le lancement, 30.000 exemplaires sont vendus et 50 millions le seront en l'espace de dix ans.
Bouleversement culturel, le walkman devient partie intégrante de la société de consommation. D'ailleurs, le mot apparaît en 1986 dans l'Oxford English Dictionary, et entre dans le Petit Larousse comme nom commun, en 1981.
Une révolution musicale
Le walkman est un véritable changement dans la manière de « consommer » de la musique.
La musique devient mobile, s’individualise et des milliers de gens, tous équipés d’un casque, écoutent désormais leurs artistes et morceaux favoris dans les transports en commun, les files d’attentes, ou en marchant dans la rue.
La sphère musicale connaît déjà, fin des années 1960 début des années 1970, de nombreux bouleversements notamment avec l’apparition de radios pirates.
Emettant dans les eaux internationales, ces radios, dont la plus célèbre Radio Caroline, diffusent de nouveaux genres musicaux, et des artistes plus internationaux.
En 1981, les anciennes radios pirates deviennent des « radios libres», et peuvent désormais s’écouter à partir du walkman. La radio n’est plus un monopole d’Etat et l’autorisation des radios libres, par le gouvernement mitterrandien, permet à des milliers d’auditeurs d’entendre leurs émissions favorites n’importe où, à toute moment de la journée.
La population française a alors accès, dans les années 1970, à une plus grande diversité musicale, et notamment aux standards américains.
Si les artistes yéyés, Jacques Dutronc ou Sylvie Vartan, symbolisent la nouvelle génération, la vague rock séduit également la France.
Les adolescents se retrouvent dans la musique de Johnny Hallyday, avec des morceaux comme « le bon temps du rock ‘n’ roll», ou l’opéra rock « Starmania » de Luc Plamondon et Michel Berger.
La radio française s’ouvre par ailleurs à des artistes ou des groupes internationaux comme Elvis Presley, les Beatles ou les Pink Floyd.
Le walkman permet alors d’écouter du rock ‘n’ roll et du rythm& blues, musique longtemps décriée, sans importuner les autres et en toute intimité.
Un bouleversement culturel
Le principal objectif de la maison Sony est surtout de s’adresser à un marché jeune.
La démographie Française se compose en 1979 d’une population jeune, ayant grandit dans un contexte de Guerre Froide, période de progrès technologique.
La culture, qui se mondialise, est plus accessible, et les populations du monde entier sont désormais demandeurs de nouvelles innovations, dont notamment de pouvoir écouter de la musique où et quand elles le souhaitent.
Le walkman s’inscrit dans cette époque d’effervescence musicale et culturelle. A l’heure de l’américanisation, le nom « Walkman » vient directement du héros Superman.
En effet, la popularité de ce héros dans les années 1970 est telle que les inventeurs décident de baptiser l’appareil « Walkman ».
Un concept qui dure
Si en 2009, le modèle du walkman semble désuet, reste que le concept perdure.
Repris avec le compact disque, puis avec la mémoire numérique via les baladeurs MP3, le walkman se banalise et survit à la disparition des cassettes et l’arrivée du disque.
En effet, dès 1984, Sony lance un lecteur de CD portable, qui s'écoule à plus 120 millions d'exemplaires.
Le walkman bleu métallique a amorcé la dématérialisation et la plus grande accessibilité de la musique.
L’appareil n’en a pas fini de révolutionner puisque trente ans après son lancement, c’est encore lui qui ouvre l’ère du numérique.