Éric Besnard s’est attaqué à un thème universel : les liens familiaux. Pour son dernier long-métrage «L’esprit de famille», en salles ce mercredi 29 janvier, le réalisateur s’est inspiré de ses propres souvenirs et de son histoire personnelle pour offrir un film à la fois touchant et drôle. Et il a choisi Guillaume de Tonquédec pour interpréter le rôle d’Alexandre, qui continue de voir l’esprit de son père disparu.
Si à la première lecture du scénario, Guillaume de Tonquédec a refusé le rôle, le comédien a finalement accepté après quelques changements du réalisateur. Et il est aujourd’hui fier d’avoir participé à ce projet engagé : «C’est assez joli parce que la famille traitée par Éric, décrite par Éric, n’est pas une famille idéale, nous a-t-il confié. Les gens s’engueulent, il y a des crises, il y a des jalousies, des histoires d’argent. Il y a la place par rapport aux parents dans le cœur de la maman, dans le cœur du papa. Tout ça est traité, c’est pour ça que le film est très émouvant et très drôle. Il montre la richesse possible d’une famille même si ça ne se passe pas toujours bien».
Vidéo : Guillaume de Tonquédec en interview !
Josiane Balasko et François Berléand se confient sur leur rôle
Pour ce long-métrage, François Berléand a été choisi pour incarner le père décédé et donc le fantôme du film. Un rôle particulier à jouer pour l’acteur: «Je trouve que le travail se fait un tout petit peu avant, nous a-t-il confié. C’est-à-dire que quand on lit le scénario, on travaille sur comment on va jouer ça (…) Ce qui est assez particulier c’est que j’ai joué un fantôme après aussi au théâtre donc c’est assez étrange en trois mois j’ai fait deux fantômes».
Mais alors, entre la comédie et le drame, dans quel registre pourrait s’inscrire ce film ? Selon Josiane Balasko, il s’agit avant tout d’une fable : «C’est un film ‘good movie’, moi ce que j’aime dans les films d’Éric, c’est qu’on se sent bien, c’est des films où on est contents, on est heureux avec les personnages, on les aime tous finalement, même avec leurs défauts». Alors pour voir le résultat, foncez au cinéma pour «L’esprit de famille».
