Une enfance bercée par la musique
Elton John, de son vrai nom Reginald Kenneth Dwight, a connu une enfance musicale. Très rapidement ce fils unique montre des aptitudes impressionnantes au piano. Dès onze ans, il remporte le prix de la Royal Academy of Music de Londres, au Royaume-Uni. S'il a d'abord une formation classique et connaît Chopin ou Bach mieux que personne, Elton John absorbe de multiples influences allant du jazz au boogie-woogie, en passant par le gospel, la pop et même la country.
Elton John : un musicien prolifique
Dès les années 1970, Elton John empile les albums comme autant de succès. Il ne tarde pas à devenir une star et son impact ne s'arrête pas au Royaume-Uni ni à l'Europe. Sur les 17 opus qu'il sortira en seulement neuf ans, sept se classeront dans les premières places des Charts américains. C'est le cas de « Honky Château » (1972) contenant le tube « Rocket Man », sorti la même année, « Don't Shoot Me I'm Only the Piano Player » (1973), le chef-d'œuvre « Goodbye Yellow Brick Road » (1973), « Caribou » (1974) ou encore « Rock of the Westies » (1975). Dans le contexte difficile des « seventies », le style Elton John fait du bien. Il devient le premier artiste occidental à se produire en URSS.
Des années 1980 Up and Down
Elton John produit moins dans les années 1980 et révèle des problèmes d'addiction aux drogues et à l'alcool. Pour autant la star enregistre toujours de nombreux succès avec les disques « Jump Up » (1982) comprenant le célèbre morceau « Blue Eyes », ou encore « Too Low for Zero » (1983). La chanson « I'm Still Standing » est d'ailleurs enregistrée pour montrer qu'il ne faut pas l'enterrer trop rapidement. S'il considère lui-même l'album « Leather Jackets » (1986) comme le moins bon de sa carrière, son CD « Live in Australia » (1987) emporte tout sur son passage.
Les succès et records des années 1990
Elton John démarre fort la décennie avec le tube absolu « Sacrifice », sur l'opus « Sleeping With the Past » (1990), qui s’écoule à plus de 10 millions d'unités. En 1992, après une cure de désintoxication, son album « The One » signe son grand retour. La sortie en 1994 du film Disney « Le roi Lion » lui donne l'occasion de briller encore, puisque la B.O. devient l'une des plus vendues avec 18 millions d'exemplaires. « Can You Feel the Love Tonight » repart avec un oscar en 1995. Le « Roi Lion » sera même adapté en comédie musicale ; un show qui a fêté ses 20 ans en compagnie d’Elton John à Broadway, à New York. Tout réussit au chanteur. Si ses CD « Made in England » (1995) et « The Big Picture » (1997) deviennent des succès, sa chanson de 1973 revisitée « Candle in the Wind », en hommage à Diana Spencer, devient le single le plus vendu de l'histoire de la musique (33 millions de copies).
Le monstre sacré est toujours là
Elton John, l'homme aux 300 millions d'albums, sort moins de disques dans les années 2000 et 2010, mais toutes ses productions valent de l'or. Ses opus « Peachtree Road » (2004) et « The Captain & the Kid » (2006) renouent avec succès à son style originel. L’artiste rencontre également la faveur du public avec son adaptation en comédie musicale du film « Billy Elliot » (2005). Entre 2011 et 2017, il tient son propre show à Las Vegas, aux États-Unis, « The Million Dollar Piano ». Elton John annonce en janvier 2018 sa tournée d'adieu qui durera… trois ans.