France Gall : «Sacré Charlemagne», l'histoire d'un tube international
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Ecrit par son père, Robert Gall, «Sacré Charlemagne» de France Gall s’exporte à travers les frontières et fait de la chanteuse une star au Japon. Mais saviez-vous que l’interprète l’a enregistré à contrecœur ?
En 1964, France Gall dévoile «Sacré Charlemagne», un morceau écrit par son père Robert Gall sur une musique de Georges Liferman. Le titre est extrait du deuxième 33 tours du même nom de la chanteuse, sorti en plein période yéyé. «Sacré Charlemagne» rencontre un succès national puisqu’il atteint le deuxième place des ventes avec 2 millions d’exemplaires écoulés, mais s’exporte également au-delà des frontières de l’hexagone.
Un succès international
«Sacré Charlemagne» est le premier titre qui permet à France Gall d’exporter sa musique en dehors de la France. Le titre se classe numéro cinq en Turquie, numéro sept en Belgique, 20ème en Espagne et restera deux ans en tête du classement japonais. Le morceau devient même l’hymne du mouvement de la jeunesse algérienne. Mais ce succès n’aurait pu ne jamais voir le jour si cela n’avait tenu qu’à France Gall.
Un morceau enregistré à contrecœur
Pourtant écrit par son propre père Robert Gall, la chanson «Sacré Charlemagne» ne plaît pas du tout à France Gall. Elle enregistre le morceau à regret, ne s’attendant pas du tout au succès qu’il allait rencontrer. «"Sacré Charlemagne", j'en étais malade, je me souviens, je n'aimais pas du tout ça. Je ne l'aimais pas et pourtant je l'ai laissé sortir. C'est vous dire à quel point je ne maîtrisais pas la situation.» confie la chanteuse dans l’émission Fréquenstar diffusée sur M6 le 25 avril 1993.