Les hommages à Françoise Hardy se multiplient depuis l’annonce de sa disparition par son fils, ce mardi 11 juin, et ce, bien au-delà des frontières hexagonales. Il faut dire que la chanteuse a subjugué la plupart des stars internationales dès le début de sa carrière et continuait à inspirer les artistes du monde entier d’horizon différent, du rock anglais au rap américain en passant par le cinéma. A l’image du réalisateur Wes Anderson qui choisira "Le Temps de l’amour" comme bande son de son film "Moonrise Kingdom".
"J’étais passionnément amoureux d’elle", déclarera notamment David Bowie, ajoutant que "tous les hommes du monde, et un certain nombre de femmes, l’étaient aussi". Au milieu des années 1960, la belle chanteuse sera l’objet des avances de Mick Jagger, comme l’a raconté le photographe et ex compagnon de Françoise Hardy, Jean-Marie Périer. D’autres, à l’image de Bob Dylan, l’idéalise. Le songwriter américain lui écrira même des lettres qu’il ne postera jamais mais qui parviendront tout de même à la chanteuse bien plus tard.
"L’ultime icône du style français"
Mais au-delà de son charme et de sa singularité, c’est bien l’œuvre de Françoise Hardy qui a nourri nombre d’artistes qui lui rendent hommage aujourd’hui. Seule artiste française citée dans un récent classement des 200 meilleurs chanteurs de tous les temps, établi par le magazine Rolling Stone, homme et femme confondus, la "discrète", comme on l’a surnommée, avait collaboré avec des musiciens de la scène internationale à l’image de Blur, Iggy Pop ou le guitar hero de Led Zeppelin, Jimmy Page, qui participe à l’enregistrement de l’album "Mon amie la rose" sorti en 1964.
au revoir, Françoise Hardy pic.twitter.com/zlwps0zZSW
— Elijah Wood (@elijahwood) June 12, 2024
Du leader du groupe de rock alternatif anglais The Charlatans, Tim Burgess, à l’acteur du "Seigneur des Anneaux", Elijah Wood, en passant par le rappeur et producteur Chuck D, co-fondateur du groupe Public Enemy, les hommages se succèdent envers "L’ultime icône du son et du style français", comme la décrit le magazine Far Out, quand The Guardian salue "la chanteuse pop française et muse de la mode" et le magazine Rolling Stone : "L’icône internationale des sixties".
'Françoise Hardy was our introduction to French culture and she was hugely important to us. It was a real privilege to spend time with her and to visit her amazing, entirely black house, an experience which has stayed with me all my life… pic.twitter.com/MhqvAzaemD
— blur (@blurofficial) June 12, 2024
Over in France… us beat diggers found some vintage stuff in Francoise Hardy records #RestInBeats pic.twitter.com/PGBL04vn2V
— Chuck D (@MrChuckD) June 12, 2024