Call me »… « Americain gigolo »
Parmi les tubes de Blondie , « Heart of glass », “ The tide is high » ou encore « Maria » et évidemment « Call me ».
Le titre, qui sort en 1980, figure sur la bande annonce d’« American gigolo » de Paul Schrader avec Richard Gere.
Dans un premier temps, c’est Stevie Nicks de Fleetwood Mac qui est sollicité par le producteur, Giorgio Moroder pour composer la BO du long métrage.
Déjà sous contrat, la chanteuse du groupe de rock est contrainte de refuser.
C’est finalement Deborah Harry qui s’empare du projet.
Giorgio Moroder lui présente une version instrumentale intitulée « Man Machine » que « Debbie » revoit totalement avant de l’enregistrer avec son comparse de Blondie, Chris Stein.
La chanson a ensuite été enregistrée par le groupe, produite par Moroder.
Jean-Pierre Mader , « Outsider (dans son) de cœur »
Quel sont les liens entre Jean-Pierre Mader et Francis Cabrel ? Le Sud-Ouest évidemment, l’un est originaire de Toulouse et l’autre d’Agen.
Mais au-delà de cette parenté géographique, les deux chanteurs partagent également un lien musical.
Les Gaulois…, ça ne vous dit rien ? Ray Frank et les Jazzmen…, non toujours pas ? Jean-Pierre Mader et Francis Cabrel ont appartenu au même groupe, les Gaulois. Un nom qui trouve son origine dans la moustache portée alors par leurs membres au look pour le moins hippie.
La formation, qui s’est d’abord appelée Ray Frank et les Jazzmen, se produisait dans les bals populaires de la région Sud-Ouest.
Et puis autre point commun également, Richard Steff. Le producteur est à l’origine du premier album de Francis Cabrel, « Petite Marie » (1977) et de celui de Jean-Pierre Mader, « Faux coupable » (1982).
Aujourd’hui, Jean-Pierre Mader, qui a écoulé plus de quatre millions de disques, est à son tour producteur.
L’interprète de « Disparue » (1984), « Macumba » (1985), « Un pied devant l’autre » (1985) ou encore « Jalousie » (1986), a participé aux albums de Michel Fugain , Bernard Lavilliers ainsi que de Christophe .
« Confidence pour confidence » de Jean Schultheis
Jean Schultheis n’est pas seulement l’homme d’un tube, le très caustique : « Confidence pour confidence », qui se classe en tête des ventes de singles à sa sortie en 1981, ou de succès d’estime comme : « Bébé bop » (1982) et « Tequila bar » (1984).
Interprète, Jean Schultheis est également un batteur et un pianiste hors pair que se disputent les plus grands.
Révélé au public par l’orchestre de l’émission télévisée « Dimanche Martin », Jean Schultheis a accompagné : Julien Clerc , Michel Sardou , Michel Berger , Michel Jonasz mais également Johnny Hallyday .
Batteur sur son opus, « Hamlet » (1976), il signe également l’adaptation d’un titre du groupe britannique, Thunder, « Amour trop facile », qui figure sur l’album « Ca ne change pas un homme » (1991).
Outre pour Johnny Hallyday, Jean Schultheis a aussi composé pour Maxime Le Forestier : « l’Homme à tête de loup » et « Grand match de blues à Mineville », deux morceaux présents sur l’opus « Dans ces histoires » (1981).
Pianiste sur la Star Ac ademy en 2003, son fils, Olivier Schultheis est, lui, chef d’orchestre sur Nouvelle Star et X Factor .
Jeanne Mas , « Toute première fois »… au cinéma
Jeanne Mas c’est évidemment la chanteuse qui a fait les beaux jours du Top 50 à la faveur de ses singles : « Toute première fois » (1984), « Johnny, Johnny » (1985) ou encore « En rouge et noir » (1986).
Des succès qu’elle doit à Romano Musumara, qui compose pour Céline Dion , Sylvie Vartan , Demis Roussos et même Ray Charles , mais également à… Daniel Balavoine .
« Le chanteur » réalise en effet « Oh mama » (1985) et « Cœur en stéréo » (1985).
La version 45 et maxi 45T de « Cœur en stéréo » sont, elles, l’œuvre de Romano Musumara.
Autre facette de sa carrière, plus méconnue, celle d’actrice.
Jeanne Mas s’est en effet illustrée à la télévision : « Malone » (2003) ou encore « L’instit » (2004) mais également au cinéma, en particulier en Italie : « Cher papa »(1979) de Dino Ris, « Il cavaliere, la morte e il diavolo »(1985) et naturellement « Stars 80 » (2012) de Frédéric Forestier.
Et cette anecdote, révélée par Dominique Besnehard, ancien agent devenu acteur et producteur.
Début des années 80, Jean Becker est à la recherche de l’interprète féminine de son film « L’été meurtrier » (1983). Richard Depardieu a déjà dit « non » au rôle masculin que joue finalement Alain Souchon . Le réalisateur essuie un deuxième refus, celui d’ Isabelle Adjani .
Dominique Besnehard, va « caster » durant un an pour trouver l’actrice qui pourrait convenir au cinéaste.
Au fil de ses rencontres, Jeanne Mas qui fait un essai. L’artiste n’est finalement pas retenue. Jean Becker lui préfère Valérie Kaprisky, finalement évincée au dernier moment par Isabelle Adjani, qui est revenue sur sa décision.
Desirless « Voyage, voyage »
A l’origine de ce grand « Voyage, voyage » (1987) de Desirless, Jean-Michel Rivat, déjà auteur pour Joe Dassin , Claude François ou encore France Gall , et Dominique Dubois, qui travaille avec Michel Jonasz ou les Animo.
Initialement, le titre était destiné à Michel Delpech . Finalement repris par Desirless, déjà initiée à la chanson avec Air 89, un groupe avec qui elle interprète sans grand succès « Cherchez l'amour fou » et « Qui peut savoir », son premier single, sous le pseudonyme de Desirless, sort avec le succès que nous lui connaissons.
Plus de 500.000 exemplaires écoulés dans l’hexagone. Le morceau est certifié disque d’or en 1987. Un succès qui dépasse largement nos frontières, puisqu’il se classe en tête des classements allemands, danois, suèdois, russes, chiliens, brésiliens ou encore chinois ou japonais.
Son deuxième single, « John » (1988) ne rencontre pas le même succès, notamment à l’international, même s’il se classe dans les dix premières places du Top 50.
Patrick Hernandez , l’homme qui valait 3 milliards… ou presque
C’est l’homme d’un tube et pas des moindres, « Born to be alive ». Le morceau s’impose d’abord en Italie, où il est produit et sacré disque d’or, avant de s’écouler à 1 400 000 exemplaires dans l’hexagone, en 1979.
Le single demeure durant quatre mois dans le trio de tête des classements français avant de gagner les hits parade internationaux : Grande-Bretagne, Suisse, Pays-Bas, Norvège, Etats-Unis ou encore Nouvelle-Zélande.
Le disque se vend jusqu’à 20.000 exemplaires par jour. « Born to be alive » rapporterait encore à Patrick Hernandez de 1.000 à 1.500 € quotidiennement.