Un an après la fin de sa tournée triomphale avec son fils Thomas, Jacques Dutronc a sorti en novembre dernier, une autobiographie « Et moi, et moi, et moi » où il revient sur ses rencontres avec de grands noms de la chanson française comme Serge Gainsbourg ou Johnny Hallyday, et bien évidemment son histoire d'amour avec Françoise Hardy. Chanteur mais aussi acteur, il a dédié plusieurs chapitres de ses mémoires à ses incartades sur grand écran comme dans L’important c’est d’aimer (Zulawski, 1974) et Van Gogh (Maurice Pialat, 1991) qui lui a valu le césar du meilleur acteur. L'autobiographie dévoile également une rencontre surprenante qui aurait pu lui ouvrir les portes d'une carrière internationale.
Jacques Dutronc a failli jouer dans le premier Indiana Jones
La carrière de Jacques Dutronc aurait pu prendre une autre dimension s'il avait accepté un rôle dans un film américain culte. A l'été 1981, Steven Spielberg lance le premier volet de la saga Indiana Jones, Les Aventuriers de l'arche perdue. Avant qu’Harrison Ford ne soit choisi pour incarner le célèbre archéologue, le duo George Lucas-Steven Spielberg avait choisi l’acteur américain Tom Selleck mais celui-ci dut décliner l’offre à cause de son rôle pour la série Magnum (1980-1988). En revanche, le réalisateur est persuadé que Jacques Dutronc avait le profil idéal pour jouer le grand méchant de l'histoire, René Belloq, joué finalement par Paul Freeman.
Peu à l'aise en anglais, Jacques Dutronc a finalement décliné l'invitation. Il ne parle pas suffisamment bien anglais, il a peur d’être un poids pour Spielberg, qui insiste en lui disant qu’il peut prendre des cours. Dutronc lui répond qu'il a "la flemme". "Déjà en français, je trouve ça compliqué de tourner. Plus ça allait, plus le texte me prenait la tête", raconte l'artiste dans son autobiographie. Car c'est bien ses lacunes en anglais qui ont poussé le chanteur a refuser ce rôle clé d'Indiana Jones à l'époque !