« La Groupie du pianiste » (1980)
Michel Berger n’a pas seulement mis son talent au service des autres. Il a ainsi véritablement lancé sa carrière de chanteur avec le single « La Groupie du pianiste », sorti sur l’album « Beauséjour » en 1980. Premier grand tube de l’artiste, le morceau raconte l’histoire d’une jeune femme fascinée par une vedette et ne vivant qu’à travers celle-ci. La chanson est restée durant vingt et une semaines consécutives dans le classement single des sondages de l’Ifop à partir du 6 juin 1980, et est parvenue à se hisser jusqu’à la troisième place des charts français.
« Celui qui chante » (1980)
Michel Berger sort « Celui qui chante » comme second single de son album « Beauséjour » (1980). Dans le sillage du tube précédent « La Groupie du pianiste », la chanson remporte un important succès, permettant à « Beauséjour » de consacrer enfin le Michel Berger chanteur et pas seulement collaborateur privilégié des autres interprètes.
« Quelques mots d’amour » (1980)
Michel Berger est ici encore auteur, compositeur et interprète de cette chanson, extraite elle aussi de son album à succès « Beauséjour ». Le succès de « Quelques mots d’amour » entérine la bascule de Michel Berger au rang de chanteur à succès et participe à faire de cette année 1980 la charnière de la carrière de l’artiste.
« Chanter pour ceux qui sont loin de chez eux » (1985)
Michel Berger a écrit, composé et interprété « Chanter pour ceux qui sont loin de chez eux », chanson sortie sur l’album « Différences », en 1985. Elle a été éditée en 45 tours l’année suivante. Très investi dans l’humanitaire, Michel Berger s’adresse ici aux populations en souffrance. En 1986, il s’envole pour l’Éthiopie dans le cadre du lancement d’Action École avec Daniel Balavoine. L’objectif est de venir en aide aux civils meurtris par la famine en Afrique, en récoltant des produits de base. Le tube, lui, poursuivra sa vie et sera repris avec succès par Lâam en 1998, lançant la carrière de la chanteuse.
« Le Paradis blanc » (1990)
Michel Berger a créé et chanté « Le Paradis blanc », sorti sur son album « Ça ne tient pas debout », en 1990. Il s’agit du second et dernier extrait de l’opus, plus sombre et mélancolique que les précédents. En dépit de son nom, la chanson, assez noire, évoque le renoncement d’un homme face aux souffrances du monde, ce qui ne l’empêche pas de remporter un franc succès auprès du public. Le morceau commence par le chant d’une orque, hommage à la nature salie par l’humanité.