Michel Sardou : 5 choses qu’on ignore sur lui
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Directeur de théâtre, copilote au Paris-Dakar, ami de Coluche… Michel Sardou, en plus d’être un grand monsieur de la chanson française, a eu une vie où il a cumulé les casquettes. Retour sur cinq choses que vous ignorez peut-être sur lui.
Il a été censuré par de Gaulle
Michel Sardou sort en 1967 le tube « Les Ricains », qui rend hommage aux soldats américains qui ont libéré la France en 1944. Seulement voilà, son titre déplaît particulièrement à Charles de Gaulle, alors Président de la République, qui tente d’en interdire la diffusion. En effet, à l’époque, la France s’oppose à la politique américaine au Vietnam. Le gouvernement n’ira pas jusqu’à censurer la chanson mais recommandera fortement aux radios de ne pas la diffuser. Malgré cette tentative, le morceau devient l’un des plus grands succès du chanteur.
Michel Sardou a participé au rallye Paris-Dakar
Comme d’autres stars avant lui, Michel Sardou a participé à la célèbre course de rallye du Paris-Dakar à deux reprises. Il a en effet été copilote de Jean-Pierre Jabouille, ancien pilote de Formule 1, en 1984 et 1985.
Il était présent à la création des Restos du Cœur
Michel Sardou est un ami de longue date de Coluche lorsqu’il participe, en 1989, à la première tournée des Restos du Cœur, aux côtés de Véronique Sanson, Johnny Hallyday, Jean-Jacques Goldman, Michael Jones et Eddy Mitchell. Les Enfoirés sont nés. Par la suite, le chanteur de « J’accuse » participera à de nouvelles tournées du collectif, en 1998, 2004 et 2005.
Michel Sardou a été directeur de théâtre
En 2001, Michel Sardou achète le théâtre de la Porte Saint-Martin, situé dans le 10e arrondissement de Paris, et en devient le directeur. Il s’agit du théâtre où fut créée la célèbre pièce d’Edmond Rostand « Cyrano de Bergerac » en 1897. Il revendra ensuite ses parts à son associé en 2003.
Michel Sardou cumule les décorations
Tout au long de sa carrière, Michel Sardou a obtenu de nombreuses distinctions, récompensant son immense talent. Peu de gens le savent, mais il accumule aussi les décorations officielles, offertes par des chefs d’État. Ainsi, en 1985, François Mitterrand lui remet la médaille de chevalier des Arts et des Lettres. En 1988, il est fait chevalier de l’Ordre national du Mérite. En 1993, François Mitterrand le reçoit à nouveau pour le faire chevalier de la Légion d’honneur. Et, en 2001, il reçoit la Grande médaille de la chanson française, remise par l’Académie française.