AC/DC est sans doute l’un des groupes de rock les plus populaires au monde.
Créé en 1973, ces Australiens, emmenés par les frères Young, sont toujours en activité, comme en témoigne la sortie de leur dernier album « Black ice » fin 2008.
Parmi les nombreux albums du groupe, on note les fameux « T.N.T. » ou « Highway to hell », lesquels ont rencontré un succès notoire.
En décembre 1973, Malcolm Young, guitariste écossais dans le groupe « The Velvet Undergroun d de Newcastle », décide de monter son propre groupe. C’est le point de départ du groupe AC/DC , l’un des groupes les plus connus au monde (le sens de AC/DC peut être multiple, le plus probable étant la déclinaison du sigle pour alternating current/direct current).
Le frère de Malcolm, Angus (guitare solo), mais aussi Dave Evans (chant), Larry Van Kriedt (basse) et Colin Burgess (batterie) sont les membres fondateurs du groupe. De nombreux changements de musiciens interviennent. Le batteur devient Tony Currenti, le bassiste George Young (frère de Malcolm et Angus).
Suite à une dispute avec Malcolm, Dave Evans est écarté, remplacé par… le chauffeur du groupe, Ronald « Bon » Scott ! Il faut dire que ce dernier avait déjà sévi dans le groupe « The Spektors »
Premiers albums
AC/DC sort son premier album « High voltage » en 1975, avec un succès mitigé. Après de multiples tergiversations, le groupe se fixe avec les arrivées de Mark Evans à la basse et Phil Rudd à la batterie.
C’est avec ces deux recrues que le groupe sort « T.N.T. » en 1976. Ce second essai est le bon : l’album fait un véritable carton. Mais sa reconnaissance n’est que nationale. « Dirty deeds done dirt cheap », troisième opus, fait connaître AC/DC sur la scène internationale, avant que « Back in Black » n’assoit ce succès. Les premiers albums sont réédités pour les Européens.
« Highway to hell »
AC/DC ne fait pas de pause.
Le cinquième album nommé "Let there be rock”, sort en 1997. Les morceaux « Let there be rock », « Hell ain't bad place to be » et « Whole lotta rosie » comptent parmi les incontournables du groupe.
Un groupe que Mark Evans quitte juste après, remplacé par Cliff Williams.
Ce dernier effectue la tournée aux Etats-Unis, où AC/DC oscille entre premières parties et petites salles de concert.
En 1978 sort « Powerage » et le premier album live du groupe, “If you want blood (You've got it)”, succès à la clé.
Arrive « Highway to hell », l'album de la consécration en juillet 1979. Le titre éponyme est sans doute le plus connu de la formation. L'album est classé 197e au classement des 500 Greatest Albums of All Time du magazine « Rolling Stone ».
La mort de Bon
Mais, en pleine gloire, un tragique accident attend AC/DC .
Le 19 février 1980, Bon Scott est retrouvé mort chez un ami à l’issue d’une soirée très arrosée. Il a été asphyxié par ses propres vomissements… Le titre « Bonny » est un hommage au défunt chanteur. Les Australiens décident toutefois de poursuivre l’aventure en engageant Brian Johnson au terme d’une audition effectuée à Londres.
Marqués par la disparition de Bon Scott, l’album suivant, « Back in Black », est un nouvel hommage. Le disque commence par des sons de cloches. “Hells bells”, “Shoot to thrill”, “Back in Black ”, et “You shook me all night long” marquent cet opus.
C’est la seconde meilleure vente d'album toutes catégories confondues avec 42 millions d'exemplaire après « Thriller » de Michael Jackson . Il est classé 73e au classement des 500 Greatest Albums of All Time du magazine « Rolling Stone ».
L'engouement continue en 1981 avec la sortie de « For those about to rock (We salute you) ».
C’est surtout l’occasion pour Brian Johnson de se faire adopter par les fans, lesquels idolâtraient Bon Scott.
AC/DC s’autoproduit
En 1983 et 1985, AC/DC enregistre les albums « Flick of the switch » puis « Fly on the wall », qui ont la particularité d’être les premiers autoproduits par le groupe.
Ce sont les dernières apparitions de Phil Rudd à la batterie (avant un retour en 1995), remplacé par Simon Wright. Les ventes ne s’emballent pas, seuls les concerts enthousiasment les fans.
Mais pour maintenir sa prédominance sur la scène heavy metal, AC/DC réalise un gros coup marketing. Il sort « ’74 jailbreak », regroupant cinq chansons datant de 1974 toutes chantées par… Bon Scott. Le succès est énorme, surtout en Australie où le défunt chanteur est toujours un véritable mythe.
Coup de pouce de King
La carrière d'AC/DC est relancée en 1986 quand Stephen King leur propose de faire la bande origina le de son film « Maximum Overdrive ». Il en découle l'album « Who made who », cette fois-ci interprété par Brian Johnson en quasi-intégralité (sauf le titre « Ride on »).
Surfant sur la vague du succès, AC/DC sort « Blow up your video », enregistré en France et marqué par des mélodies plus subtiles. Les tubes « That's the way I wanna rock'n'roll » et « Heatseeker » permettent au groupe de faire un retour triomphal.
De nouveaux changements dans la composition du groupe s’opèrent. Si Malcolm Young ne cède que temporairement sa place à son neveu Stevie Young, Simon Wright opte pour le groupe Dio en 1989 et est remplacé par Chris Slade.
« The razors edge », nouveau disque, redore le blason de AC/DC terni par les trois précédents opus. « Are you ready », « Fire your guns » mais surtout l’indémodable « Thunderstruck » marquent les esprits. S’en suit la sortie du single “Big gun”, lequel a servi de bande originale du film “Last action hero”
Des sorties plus espacées
Il faut attendre 1995 pour voir le retour de Phil Rudd à la batterie et la sortie d’un nouvel album: « Ballbreaker ». « Hard as a rock », « Hail caesar » et « Ballbreaker » font partie des grands classiques de l'album.
Puis plus rien… jusqu’en 2000 et la sortie de « Stiff upper lip ». L'album a un gros succès en Europe et le groupe, même s’il vieillit, montre qu'il est à la hauteur avec de bonne qualité de composition.
Néanmoins, les apparitions du groupe australien se font de plus en plus rares. Quelques premières parties des Rolling Stones en 2003 ou quelques inaugurations de rues à leur nom (en Espagne et surtout à Melbourne) ne parviennent pas à assouvir les fans.
Sortie de « Black ice »
C’est pourquoi AC/DC décide de se remettre au travail pour une future production. Celle-ci sort fin 2008 et se nomme « Black ice ». Le succès est immédiat. Il se classe en tête des ventes aux États-Unis, au Canada ou encore France.
L'album est disponible avec trois visuels différents pour la version normale et un quatrième pour l'édition « deluxe ». Les singles de cet opus sont « Rock 'n' roll train », « War machine » et « Anything goes ». De quoi préparer à merveille une tournée mondia le de 18 mois.
Rock or Bust
L'année 2014 marque le retour du groupe de rock AC/DC avec l'album "Rock or Bust". Malcom, le guitariste, étant absent, c'est Stevie Young, le neveu d'Angus Young qui prend le relais.
Le groupe entamera une nouvelle tournée mondiale en mai. Elle commencera aux Pays-Bas.