Les débuts du Disco racontés par Cerrone
Dans les années 75 encore, il n'y avait pas de discothèque, il y avait des night clubs. C'était des endroits où on avait une demi-heure de musique, de salon, de ballades et une demi-heure de musique rapide. Mais c'était uniquement ce qui passait en radio. C'était un peu la radio en live avec un animateur comme vous faites en radio, qui parlait entre les titres.
Il y a eu un phénomène qui s'est passé dans les années 75-76. On a été deux ou trois producteurs, dont Giorgio Moroder avec Donna Summer. On a fabriqué, composé et produit des musiques longues qui étaient uniquement dédiées à des endroits qui n'étaient pas les discothèques. Ce qu'on voulait c'est faire de la musique d'ambiance dans des lieux très atypiques, je me souviens avoir fait ça dans des rames de métro.
C'était dans des sous-sols, dans des greniers, mais pas dans une discothèque, la première discothèque que j'ai connue ou j'ai eu la chance de jouer beaucoup et d'y passer des grands moments, c'est le 54. Cette musique a commencé à vendre beaucoup de disques. Les majors ne comprenaient pas. C'est ce qu'ils ont fait avec la disco à partir des années 78. Donc la vraie disco est ce qu'on appelle la pure disco new-yorkaise qui se faisait dans des lieux comme ça. C'était 75, 76, 77 début 78. C'était devenu un buzz énorme !
Des tubes arrangées à la sauce disco, avec des basses à la Giorgio Moroder, des violons pour rendre la chanson Happy, la chanson joyeuse, festive tendance sexy !
Le Disco de A à Z
Révisez vos connaissances du Disco avec le dictionnaire de Philippe de Sandy, de A comme Abba à Z comme … Vous avez trouvé ? Découvrez la réponse en podcast !