Les monstres sacrés du rock célébrés. La grand-messe de l'industrie musicale américaine s'est déroulée ce dimanche, à Los Angeles, avec la 67e cérémonie des Grammy Awards. Une édition marquée par les terribles incendies qui ont ravagé les alentours de la ville californienne ces dernières semaines et qui ont donné lieu à des hommages en chanson sur la scène de la Crypto.com Arena, dont la reprise de "California Dreamin'" des Mamas and the Papas par Lady Gaga et Bruno Mars.
Parmi les superstars nommées, en tête desquelles Beyoncé - enfin récompensée du Grammy de l'album de l'année -, les deux frères ennemis du rock, les Beatles et les Rolling Stones, pouvaient prétendre à un prix. Par chance, les groupes de Paul McCartney et Mick Jagger ne concouraient pas dans la même catégorie.
Chacun son Grammy
Un peu plus d'un an après sa sortie, l'inédite chanson "Now and Then", signée John Lennon, a remporté le Grammy Award de la meilleure performance rock. 60 ans tout juste après le Grammy de la révélation de l'année (1965), le groupe de Liverpool ajoute ainsi un 8e trophée américain à sa collection, hors prix spéciaux. Sur scène, c'est le fils de John Lennon, Sean Ono Lennon, qui est venu récupérer le célèbre gramophone au nom du groupe.
De leur côté, les Rolling Stones ne sont pas en reste puisqu'ils se sont imposés dans la très prisée catégorie "Album rock de l'année" grâce à leur dernier opus en date "Hackney Diamonds". Egalement absents de la cérémonie, à l'instar de leurs homologues de Liverpool, les Stones ont délégué le jeune producteur Andrew Watt pour récupérer leur prix. Ce dernier, aux manettes du 24e album du groupe, a partagé avec le public son admiration pour les hommes de "Start Me Up", déclarant : "Pour un petit garçon qui a grandi en jouant de la guitare, c'était l'une des expériences les plus incroyables d'être entouré de ces musiciens".